Une polémique. Pour des graphiques de céramique qui a servi de design dans la création d’une tunique. La “bigoterie” au patrimoine est excessive. Tractée par les incessantes tensions politiques. Pourtant, l’objet de discorde est une preuve de similitudes et de passé commun. Mais les voisins préfèrent l’appropriation sans partage de ces motifs on ne sait à quelles fins. Probablement pour nourrir un égo qui semble avoir une insatiable faim.
Adidas, firme spécialiste dans les équipements, a été destinatrice d’une plainte qui porte sur le Zellige et sa paternité. Les Marocains assurent qu’il fait exclusivement partie de leur antiquité. Pas de quoi retisser les liens entre les deux voisins quand on coud un tissu de mensonge. Le retour de cohabitation relève manifestement du songe.
De fil en aiguille, on se retrouve à envenimer un peu plus le conflit. Chacune des deux parties lapide avec les morceaux des roches sous lesquelles on cherche inlassablement l’anguille. Ce micmac, qui concerne un modèle de céramique, est une résultante pathétique. Tout semble éloigner l’Algérie et le Maroc. A croire que l’une se trouve à Tétouan et l’autre à Tataouine.
La controverse autour du kit d’échauffement est une énième averse qui risque d’enflammer -un peu plus- les tensions. Rien de chaleureux dans un climat aux relations froides avec un slogan de “Maghreb United” laissé en rade. On parle de carrelage et de mosaïque en s’adressant à un juge qui est d’origine… germanique. Qu’on est loin de cette époque où Marocains et Algériens cohabitaient à l’époque de la dynastie des Mérinides. Une ère après laquelle le Palais El Mechouar a été érigé par les… Zianides. Comme un nez, les relations algéro-marocaines sont enrhumées et les voies de réconciliation plus que jamais bouchées. A un moment donné, il va falloir se moucher. Atchoum. Arrêtez cette “hchouma”.