Le verdict final est tombé ce jeudi vers les coups de 13h30 au tribunal de Nice. L’ancien entraîneur du Gym, Christophe Galtier, accusé d’avoir tenu des propos racistes et discriminatoires à l’égard, notamment, des joueurs algériens de Nice comme Boudaoui, Atal et Billal Brahimi, est finalement relaxé !
Christophe Galtier n’a pas été reconnu coupable des accusations portées contre lui. Innocenté et libéré des poursuites pénales, l’entraîneur voit maintenant cette affaire close après plusieurs mois de tourment. Le juge a tranché, et aucune des deux infractions dont est accusé Galtier n’est caractérisée. Le technicien échappe donc à la demande du procureur de la République de Nice, Damien Martinelli, qui a requis un an de prison avec sursis et 45.000 euros d’amende contre lui.
Comment en est-il arrivé là ?
Tout était parti d’un email envoyé par l’ancien directeur sportif de Nice, Julien Fournier, dénonçant les présumés propos choquants de Galtier. “C’est une équipe de racailles où il n’y a que des noirs et dont la moitié est à la mosquée le vendredi. Il ne peut pas y avoir autant de noirs et de musulmans. Notre équipe ne me correspond pas”, était entre autres l’une des phrases qui ont fait exploser le scandale, en plus de certains commentaires très osés tels que “sales types”, “les pires, ce sont les Algériens” ou encore “King Kong” pour qualifier des joueurs africains.
Lors de son procès, Galtier s’était néanmoins bien défendu et a pu compter sur l’assistance de ses avocats. Ces derniers ont dénoncé être au cœur d’un énorme complot du clan Fournier, visant à nuire à leur client. Relaxé, Galtier peut maintenant souffler et profiter de cette victoire juridique.
Néanmoins, le tribunal de Nice à une autre affaire affiliée au football à régler d’ici le 3 janvier 2024. En effet, la décision du juge concernant l’affaire Youcef Atal est attendue pour cette date là. Jugé et menacé pour avoir apporté son soutien à la Palestine, et même pointé du doigt par la LICRA en pleine audience pour avoir porté l’écharpe du pays, le Fennec risque jusqu’à 10 mois de prison avec sursis, en plus de 45.000 euros d’amende. Le juge de Nice se montrera-t-il aussi clément avec Atal pour un tweet maladroit qu’il ne l’a été avec Galtier pour des propos avérés ?
Christophe Galtier relaxé !
🚨 Le délibéré est tombé. Aucune des deux infractions (harcèlement moral et discrimination) n'est caractérisée et Christophe Galtier est relaxé.https://t.co/VnFjwfyDZU pic.twitter.com/hhbgtK9E2q
— RMC Sport (@RMCsport) December 21, 2023