Le sélectionneur national Djamel Belmadi a surpris bien du monde par sa décision d’annuler brutalement la conférence de presse qu’il devait initialement animer ce dimanche à 11h.
Dans le communiqué de la FAF, aucune explication à cette décision n’a été apportée, ce qui n’a fait qu’attiser la suspicion et laissé libre court à l’imagination parfois débordante des uns et des autres. En d’autres circonstances, la décision de Belmadi d’annuler son rendez-vous avec la presse aurait fait parler, mais sans plus. Elle n’aurait sans doute pas fait jaser autant si elle n’intervenait pas à un moment aussi sensible que celui-ci, polarisé par le bras de fer FAF-MJS et la décision de Zetchi de ne pas briguer un second mandat.
“Je n’ai rien à dire”
Il est difficile en effet de ne pas trouver un rapport de causalité entre l’annulation du point de presse et l’affaire Zetchi. Il y a comme un effet domino qui interroge sur la posture du sélectionneur national dans cet épique conflit. A-t-il préféré éviter d’avoir à se positionner ? Il y a lieu de le croire d’autant qu’il tardait aux gens de la presse de lui poser cette question brûlante.
Le connaissant, il n’est pas impossible qu’il tienne des déclarations fracassantes qui ne feraient que rajouter à une crise au bord de l’implosion. “Je n’ai rien à dire”, c’est en ces termes que Djamel Belmadi aurait expliqué sa décision au chargé de communication de la FAF -selon ses propres affirmations- qui avait à charge de rédiger le communiqué. Finalement, il s’était contenté d’annoncer l’annulation, non sans transmettre “les excuses” du sélectionneur. C’est tout. Et c’est peut être mieux ainsi…