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Ligue 1 : Déjà 9 entraîneurs consommés après 7 journées !

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dziri billel ca va chouia

Le championnat algérien de Ligue 1 ne change décidément pas ses mauvaises habitudes. Après 7 journées disputées, les clubs algériens ont vu 9 entraîneurs sauter de leur banc de touche. La palme revient, incontestablement, à l’USM Alger et la JS Kabylie !

A peine sept journées de jouées en championnat de Ligue 1 algérienne, et presque la moitié des équipes ont déjà changé de coach. Au total, neuf drivers ont été remerciés. Deux clubs, à savoir la JS Kabylie et l’USM Alger, ont même opéré deux changements au poste.

En effet, le Tunisien Yamen Zelfani et l’Algérien Youcef Bouzidi n’ont pas tenu longtemps à la barre technique des Canaris permettant au recrutement de Denis Lavagne. Pour sa part, François Ciccolini avait laissé place à son adjoint Bouziane Benaraïbi aux rênes techniques usmistes avant que ce dernier, qui était destiné à être plus qu’un intérimaire il faut le souligner, ne cède sa place au nouvel-ancien coach, Thierry Froger.

Phénomène et visages récurrents 

La valse des entraîneurs ne s’est pas arrêtée à l’issue de la 7e journée puisque deux techniciens n’ont pas résisté à la pression. Bilel Dziri a quitté le CA Bordj Bou Arreridj après la lourde défaite dans le derby des Hauts-Plateaux devant l’ES Sétif (1-5). Il est d’ailleurs déjà annoncé de retour au NAHD. Avant lui, soit la veille vendredi, Abdelkader Amrani a démissionné de la barre technique du CS Constantine suite à la défaite à domicile face à l’AS Ain M’lila (0-1). A ce beau monde, on rajoute Nadir Leknaoui, qui a quitté le NA Hussein-Dey, Mohamed Bacha ancien entraîneur du NC Magra et Lyamine Bougherara, qui avait dirigé un seul match de l’USM Bel Abbès.

Toutes ces évictions ne peuvent que refléter le bricolage et les politiques sans lendemain que les clubs de l’élite algérienne semblent pratiquer depuis belles lurettes. La Ligue de football professionnel (LFP) avait essayé de mettre fin à ce type d’hémorragie en décidant de n’accorder que deux licences chaque saison pour le poste d’entraîneur pour finalement infliger une sanction de 1 million de DA pour l’octroi d’une nouvelle licence. Cela n’a pas dissuadé les présidents de renoncer à ces mauvaises habitudes qui ne privilégient pas le long-terme et la stabilité nécessaire pour tout projet sportif véritable. En plus ce sont toujours les mêmes têtes qui tournent sur les bancs chaque année. C’est juste l’employeur qui change. Un bricolage endémique.

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