À quinze jours de l’expiration de son contrat avec la Fédération algérienne de football, fixée au 31 décembre 2025, Madjid Bougherra ne poursuivra pas son aventure à la tête de la sélection nationale A’. L’élimination en quarts de finale de la Coupe arabe 2025 face aux Émirats arabes unis a accéléré la fin de son mandat, alors même que la séparation devait de toute façon intervenir à très court terme sauf en cas de sacre.
Cette sortie intervient dans un contexte déjà fragilisé pour le technicien de 43 ans. L’été dernier, lors du Championnat d’Afrique des nations 2024 organisé au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie, l’Algérie avait été éliminée en quarts de finale par le Soudan aux tirs au but (2-4). Malgré cette déception, la FAF avait maintenu sa confiance en Bougherra, espérant le voir défendre le titre brillamment décroché en 2021 lors de la précédente édition de la Coupe arabe.
Mais ce vendredi 12 décembre, l’histoire s’est répétée. Après un match serré et un score de 1-1, les Verts se sont inclinés au terme d’une nouvelle séance de tirs au but (6-7) face aux Émirats arabes unis. Une défaite douloureuse, qui met un terme anticipé mais logique à la mission de Bougherra.
Touché par cette issue, l’ancien capitaine des Verts a tenu à présenter ses excuses au peuple algérien, conscient de la frustration immense ressentie par les supporters, au pays comme à l’étranger.
Paradoxalement, Bougherra quitte son poste sans la moindre défaite en match officiel durant le temps réglementaire : toutes les éliminations de son mandat ont eu lieu aux tirs au but. Une statistique flatteuse, mais insuffisante pour infléchir le verdict sportif.
La FAF doit désormais entamer une nouvelle phase pour la sélection A’, marquée par deux éliminations consécutives.
