L’attaque de l’équipe nationale ne tourne pas vraiment à plein régime depuis un moment. A l’approche de la CAN-2023 (13 janvier – 11 février), Djamel Belmadi ne dispose pas d’un avant-centre à la productivité certaine. C’est pour dire que le casting reste encore ouvert dans ce compartiment. Et, si jamais Amine Gouiri ne débarque pas prochainement, le sélectionneur pourrait expérimenter un nouvel élément. La solution se trouve peut-être en Major League Soccer (MLS/Etats-Unis).
Islam Slimani a tardé à se relancer et n’a toujours pas trouvé ses marques à Coritiba FC, Baghdad Bounedjah est en baisse de rythme et Aymen Mahious n’a pas franchement saisi son opportunité à la pointe de l’attaque des Fennecs. La donne n’est pas rassurante pour Belmadi qui doit trouver une solution fiable alors que des échéances importantes se profilent.
Bakrar a peut-être un coup à jouer
Il faut dire que les solutions ne semblent pas nombreuses. Certes, il y a Amine Gouiri qui a donné son accord pour représenter l’Algérie. Cependant, quand on considère les derniers rebondissements du côté de son club le Stade Rennais FC, on peut penser que son arrivée s’est éloignée pour le moment.
Dès lors, il se pourrait que le driver de l’EN se tourne du côté du continent américain où évolue un certain Monsef Bakrar qui a débarqué depuis le NK Istra en Croatie alors qu’il devait rejoindre le Dinamo Zagreb dans un premier temps. Et l’ancien pensionnaire de l’ES Sétif a trouvé rapidement ses marques aux pays de l’Oncle Sam. En 9 apparitions, il a déjà fait mouches à 4 reprises toutes épreuves réunies.
Âgé de 22 ans, Bakrar a un profil différent de ce dont Belmadi a toujours disposé. On s’attendait à ce qu’il soit convoqué pour le stage de septembre. Au final, il n’était pas dans la liste. Pour le rassemblement d’octobre, qui constituera la dernière étape d’essai avec deux matchs amicaux contre le Cap Vert (12 octobre) et l’Egypte (16 octobre), il pourrait avoir une opportunité. Pour lui, ça sera un “one shot”, et il devra faire mouche sans traîner… si jamais l’occasion se présente.