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Bensebaïni, glissement sur terrain

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Avec les arrivées de Jaouen Hadjam et surtout Rayan Aït Nouri en renforts sur le côté gauche de la défense, Ramy Bensebaïni (53 sélections, 6 buts) “glisse” vers l’axe de la défense. L’idée de l’utiliser au cœur de l’arrière-garde pourrait être  définitive.

Pour les deux sorties de l’EN face au Niger (victoires 2-1 puis 1-0), le sélectionneur a fait jouer Ramy Bensebaïni à deux reprises dans l’axe. En effet, pour le match “aller”, disputé jeudi dernier au stade Nelson Mandela de Baraki (Alger), le natif de Constantine est entré dès le début de la seconde période. C’était pour le remplacement d’Ahmed Touba. Et il était associé à Aïssa Mandi.

A qui l’associer et dans quel schéma ?

Par ailleurs, pour la deuxième rencontre, jouée dans l’enceinte de Hammadi Aguerbi (Radès), il était dans le onze entrant de départ en compagnie de Mohamed-Amine Tougaï. La charnière a disputé l’ensemble de la partie et aura été assez solide. Dans les deux cas, Bensebaïni aura été le dominateur commun. Cela signifie probablement que Belmadi s’est résolu à l’idée de confier le poste de latéral gauche à Aït Nouri.

Défenseur central de formation, Bensebaïni sera utile pour jouer soit dans une défense à trois ou avec un binôme. S’il a une bonne relance et une lecture aiguisée du jeu, l’ancien Rennais a tendance à ne pas gérer son agressivité. Et, au cœur du jeu, les dégâts sont plus conséquents que sur le flanc. Sur cet aspect, le pensionnaire du Borussia Mönchengladbach devra faire très attention. A bientôt 28 ans (le 16 avril prochain), il est capable de s’améliorer dans ce domaine.

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