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Bilan financier de la FAF: Amara, un trou budgétaire de 130 milliards !

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charaf amara discours solo beige

Des chiffres qui donnent le tournis. Et un déficit budgétaire hallucinant. En gros les huit mois de gestion financière de Charaf-Eddine Amara à la tête de la FAF est un fiasco sans nom. 130 milliards de déficit sur la seule année 2021. L’on se demande franchement quels arguments compte employer le président sortant pour justifier son bilan cataclysmique devant l’assemblée, jeudi. 

Charaf-Eddine Amara aura du pain sur la planche, jeudi, pour faire gober à l’assemblée générale de la FAF les énormes trous que contient son bilan financier. Il a beau se tailler une AG sur mesure, en annihilant d’emblée certains membres récalcitrants (Yahi, Zerouati), il n’en demeure pas moins qu’on ne voit pas comment cette dernière pourra adopter ses bilans.

La prime du mouton à 7 millions de dinars !

Avec des dépenses astronomiques, allant de la simple prime du mouton de l’Aid pour les employés de la FAF à plus de 7 millions de dinars (l’équivalent de 46 000 euros au taux officiel), en passant par une nouvelle flotte de voitures à 50 millions de dinars (327 000 euros), le bilan du président sortant présente un déficit estimé selon le fichier PDF envoyé aux membres de l’AG à 130 milliards de centimes (soit près de 8,5 millions d’euros au taux officiel).

Charaf-Eddine Amara tente d’expliquer ce trou par l’ampleur des dépenses et l’absence de rentrées en parallèle; la FAF n’ayant enregistré pratiquement aucun nouveau partenariat durant l’année de règne du patron de Madar Holding.

Au rayon des dépenses, selon le document authentique qui circule, l’on note le montant hallucinant de la prime octroyée aux joueurs de l’équipe nationale A en guise de récompense après leur simple qualification à la CAN-2021. Soit un total de 60 milliards de centimes (près de 3,9 millions d’euros) que Charaf-Eddine Amara a négocié personnellement avec Riyad Mahrez et Islam Slimani; Djamel Belmadi ayant refusé d’être associé à cette réunion. Pour dire vrai, c’est à cette période justement que les rapports entre celui qui venait d’être fraichement élu à la tête de la FAF et le sélectionneur national ont commencé à se détériorer. Une prime que le généreux Amara a décidé de revoir à la hausse comparativement à son prédécesseur, Kheireddine Zetchi.

Des charges anormalement astronomiques 

Autres dépenses astronomiques, les 60 milliards (près de 3,9 millions d’euros encore) allouées aux staffs techniques des équipes nationales en guise de salaires. Dans le bilan d’Amara, il est mentionné implicitement ou pas que ce montant ne concerne que les salaires du staff technique national, soit 73% de la masse salariale de la FAF. Mais connaissant le salaire confortable du sélectionneur national -qu’on omettra de divulguer ici- il est clair que le chiffre avancé par la FAF dans son bilan englobe tous les salaires des différents staffs, toutes catégories confondues.

Pour se donner une chance de faire passer ses bilans, Amara tente de constituer une AG sur mesure. Outre les clubs de Ligue 2 exclus, l’on apprend qu’Abdelmadjid Yahi, élu à la tête de la commission électorale pour quatre ans, et le sulfureux Mohamed Zerouati, président de la JS Saoura, ne sont pas invités. Une manière de se prémunir contre toute forme de rébellion, jeudi. Mais même sans ces deux-là, il aura vraiment du mal à convaincre vu l’ampleur du déficit.

Le Youtubeur Houari Fennec décortique le bilan financier :

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