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Binationaux : Belmadi a prémuni l’EN des scénarios à la Ezzalzouli

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belmadi ezalzzouli

L’épisode d’Abde Ezzalzouli (20 ans) avec le Maroc vient rappeler à quel point les dossiers des binationaux sont minés. Le joueur du FC Barcelone a, semble-t-il, donné son accord pour jouer avec les Lions de l’Atlas avant de se raviser en disant opter pour l’Espagne. Questionné à maintes reprises sur les Gouiri, Aït Nouri et autre Cherki, Djamel Belmadi s’est toujours montré mesuré. Le sélectionneur de l’Algérie a opté pour une stratégie claire : c’est au joueur de montrer son envie de jouer pour les Verts et non le contraire. 

Il n’aime ni les défaites ni les camouflets. Belmadi sait s’en prémunir. Ainsi, depuis qu’il est en poste, le driver de l’EN n’a jamais montré la moindre obsession de faire venir de nouveaux joueurs. Même ceux qui sont jeunes et présentent un fort potentiel dans des postes importants.

Pas de cour, pas de râteaux

Ce qui est arrivé pour les Marocains avec Ezzalzouli, qui a pourtant joué chez les jeunes du Maroc, aurait pu se produire avec les Gouiri, Aït Nouri ou Cherki. Il s’agit là de footballeurs qui ont la possibilité de jouer pour deux sélections. Naturellement, ayant fait leurs classes avec l’équipe de France, ils doivent changer de nationalité sportive pour porter la tunique des Verts.

Au sujet de cette transition, Belmadi a été on ne peut plus clair et direct. « Quand un joueur intéresse le sélectionneur, c’est lui qui le sélectionne, il n’y a pas de nouvelle stratégie. Il y’a deux étapes, aller voir le joueur, puis sélectionner. On envoie pas une convocation sans changement de nationalité sportive. Pour ramener Gouiri, Ait Nouri ou Cherki, il faut qu’ils prennent une feuille et aillent changer de nationalité sportive. Personne ne l’a fait », lâchait-il un 07 octobre 2020. Une déclaration cryptée: l’EN est par-dessus tout. L’engagement n’est pas conditionné par quelconque privilège ou traitement de faveur. Les séquelles du faux bond, bien qu’il remonte à 2015, de Nabil Fekir sont toujours quelque part.

Approche radicale mais implacable

Ainsi, dans un monde du foot où les privilèges et le vedettariat font fasciner, Belmadi ne propose en bonus que le fait de défendre la tunique algérienne. Et il ne parle que des présents qui ont toute son attention. De la sorte, il est dans le “risque 0” de se faire snober et garde la main sur son groupes et toutes les arrivées. Surtout qu’il a déjà répété qu’il est là pour le court et moyen termes. L’ancien driver d’Al-Duhail SC n’a donc pas d’obligation de rajeunir l’effectif. En plus, le fait que son équipe maintienne un degré certain de performances ne le contraint pas à injecter du sang neuf ou revoir ses plans.

Somme toute, l’épisode Ezzalzouli, qui n’a émergé que récemment dans les rangs du FC Barcelone, a une éventualité quasi-nulle de se produire avec notre sélection. Cette génération de footballeurs “milléniaux” a un fil “patriotique” extrêmement fragile et qui peut se couper à tout instant sous différents pressions. D’ailleurs, c’est ce qui s’est produit avec le Ghanéen Felix Afena-Gyan (19 ans).

En effet, l’attaquant a décliné la convocation des Black Stars pour jouer la CAN-2021. Argument: il veut se consacrer à son club l’AS Rome. Ces camouflets confortent le constat qui veut que ces “recrutements” sans total engagement peuvent cacher des humiliations. Avec un management “radical”, Belmadi a su mettre El-Khadra à l’abri.

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