Le président de la Fédération camerounaise de boxe (Fecaboxe), Bertrand Mendouga, a été élu, ce samedi à Alger, président de la Confédération africaine de boxe (CAB), lors du Congrès électif de l’instance africaine. En effet, le candidat Camerounais a obtenu 21 voix des 40 délégués africains présents devant l’Algérien Abdenour Ferhat Fazil, président de la Fédération algérienne de boxe (FAB) avec 10 voix et l’Ougandais Moses Muhangi (9 voix).
A l’issue de son élection, le nouveau président de la CAB a déclaré que « C’est un nouveau jour pour l’Afrique. Je ne serai pas le président des 21 pays qui ont voté pour moi, mais le président de tous les pays de l’Afrique », il est utile de noter que les travaux du Congrès électif de la Confédération africaine de boxe (CAB) ont débuté ce samedi matin à l’hôtel El Aurassi (Alger), en présence du président de l’Association internationale de boxe (IBA), le Russe Umar Kremlev.
Au cours des travaux, les 40 membres présents au Congrès électif de la Confédération africaine ont adopté d’abord à la majorité les statuts de l’instance continentale, avant de passer à l’élection du président de la CAB ainsi que les membres du comité exécutif.
Les travaux se poursuivent avec l’élection des membres du Comité exécutif. A préciser que neuf candidats postuleront pour un poste au sein du Comité exécutif de l’instance africaine. Il s’agit d’Irène N’Telamo (Botswana), Eric N’Dayishimiye (Burundi), Alpha Amadou Baldé (Guinée), Nabil Hilmi (Mauritanie) Wissa Zoubida (Maroc), Issoufou Abdou Mallam (Nigeria), Azamia Omo-Agege (Niger), Siyabulela Cecil N’Kwalo (Afrique du Sud) et Anta Gueye (Sénégal). Il faut savoir que le nouveau président de la CAB aura automatiquement un siège au comité exécutif de l’IBA. Enfin et selon les statuts de la CAB, le siège de l’instance continentale sera établi au pays d’origine du président. C’est-à-dire le Cameroun.
Quel avenir pour Fazil à la FAB ?
Très critiqué en interne pour sa gestion douteuse de la Fédération Algérienne de Boxe, Ferhat Fazil était dans le collimateur du Ministère de la Jeunesse et des Sports qui a songé à le pousser vers la sortie avant la tenue du Congrès africain. Un sursis lui a ainsi été accordé pour cet évènement qui s’est déroulé à Alger, où il espérait naïvement être propulsé à la tête de la boxe africaine. Après le rejet de ses pairs et les nombreuses critiques à son égard des boxeurs algériens, le président de la FAB élu en mars 2021 pourrait prendre la porte de sortie. C’est le souhait d’une très grande majorité de la famille de la boxe algérienne qui estime que ce personnage est tout simplement incompétent.