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CAN 2023 : La VAR a changé bien des destins… sauf celui de l’Algérie

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VAR CAF

L’Afrique du Sud, quasiment enterrée à 5 minutes de la fin par le Nigéria en demi-finale de la CAN-2023, a pu revenir dans le match et aller aux tirs au but grâce à l’intervention de la VAR. Le scénario était fou. Tout au long du tournoi, le dispositif qui assiste les arbitres centraux a rétabli le droit de plusieurs sélections. Mais, avec du recul, on pourrait légitimement penser qu’il n’a pas franchement servi l’Algérie. Re-visionnage.

Certes, on ne va pas tout mettre sur la VAR. Mais la frustration et le sentiment de ne pas avoir bénéficié des “correcteurs” du destin est là. Surtout quand on voit que certaines sélections ont pu se tirer d’affaire grâce à ce facteur “externe”. Pour illustrer cela, on peut citer trois séquences.

Les 2 points de la vie pour les Camerounais

On commencera par le Cameroun qui a cru concéder le but de l’élimination face à la Gambie dans le temps additionnel de son troisième match de groupe. La réalisation de Muhammed Sennah (90’+6) nivelait la marque et éliminait les Camerounais qui avaient absolument besoin de victoire pour passer la phase de poules.

Heureusement pour la bande de Rigobert Song, la chambre de la VAR a signalé la présence d’un hors-jeu pour annuler le but. Ce fait de jeu envoyait les Lions Indomptables en 1/8 de finale. Certes, ils n’ont pas pu aller au-delà de ce stade. Mais ce n’était pas comme se faire sortir dès le premier tour.

L’autre coup de pouce du destin pour les Ivoiriens

La seconde rencontre remarquable est celle qui a vu le Sénégal, champion d’Afrique en titre, se faire sortir. Et, là aussi, le VAR a été impactant puisque la Côte d’Ivoire, tombeuse des rois du continent, a obtenu un penalty à la 83e minute après que Pierre Ghislain Atcho (Gabon), referee principal et qui était à la VAR des deux premiers matchs de l’Algérie (on en reparlera plus tard dans cet article), n’a pas jugé le contact entre Edouard Mendy et Nicolas Pepe illicite.

C’est l’assistance vidéo qui lui a signalé que sa décision était fausse dans l’oreillette. Franck Kessié se chargera de le transformer pour envoyer les Eléphants et les Lions de la Téranga disputer les prolongations puis les tirs au but qui ont souri au pays hôte revenu de parmi les morts dans cette épreuve.

L’Afrique du Sud (presque) ressuscitée

L’autre parcours sensationnel dans le tournoi est certainement celui de l’Afrique du Sud qui a, contre toute attente, atteint le carré d’as pour y affronter le Nigéria, maître en la matière avec 16 présences en demies en 20 participations. Et ce duel a basculé, à cause du (ou grâce au) VAR, dans l’irrationnel. On est passé du but du break d’Osimhen qui envoyait les Nigérians en finale à l’égalisation Sud-africaine en l’espace de 15 secondes. Incroyable scénario.

En effet, le directeur du jeu a annulé le but d’Osimhen tout en accordant un coup de pied de surface égalisateur à l’Afrique du Sud pour jouer 30 autres minutes ainsi que la séance fatidique des tirs au but. Cette dernière était finalement favorable aux Super Eagles. Entretemps, le VAR, dirigé par l’Algérien Lahlou Benbraham, signalait une intervention illicite Grant Kekana, défenseur des Bafana Bafana, sur Terem Moffi qui lui a valu un rouge.

0 checking pour les Verts

On peut clairement relever que la VAR était un acteur majeur dans cette compétition continentale. Le bémol pour les Dz en général et les Fennecs en particulier c’est qu’il y a eu des situations litigieuses comme des placages, des ceinturages dont Baghdad Bounedjah face au Burkina Faso et Islam Slimani contre la Mauritanie ont été victimes, sans que personne ne bronche. Pire encore, 3 des 4 buts concédés par Anthony Mandréa ont été inscrits après intervention de la VAR.

Par ailleurs, il y a eu des mains des joueurs adverses qui n’ont jamais été checkées quand Ghislain Atcho, auteur de prestations très contestables, était supposé veiller dans la cabine lors des deux premiers tests continentaux de l’équipe nationale. Ces faits de jeu auraient pu changer tant de choses pour El-Khadra et son sélectionneur. Si certaines erreurs avaient été signalées, on aurait pu passer à la phase à élimination directe évitant toute la crise survenue après. Clairement, la VAR n’a pas été favorable à l’EN et le destin de Djamel Belmadi s’est joué sur ces détails.

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