Nabil El Kouki a été exclu lors de la finale de Coupe d’Algérie que son équipe, le CR Belouizdad, avait perdue contre l’ASO Chlef (2-1) le 22 juin dernier. La raison de son expulsion par l’arbitre Lahlou Benbraham serait « grave ». D’ailleurs, la direction du Chabab a tenté de le licencier dans la foulée. Sans y parvenir. Bien protégé sur le plan contractuel, le technicien tunisien pourrait voir son employeur recourir à l’argument de « faute grave » pour s’en séparer avec le minimum de dégâts sur le plan financier.
Le procès verbal, posté aujourd’hui, de la finale de la Coupe d’Algérie sur le site de la Ligue de football professionnelle (LFP) étaye la version selon laquelle le rouge dont a écopé El Kouki est la conséquence d’un outrage. La Commission de discipline n’a pas voulu prononcer une sanction définitive concernant la durée de sa suspension.
En attendant son audition lundi
Ce samedi, lors du succès (1-0) des Belouizdadis en réception des Chélifiens en Ligue 1 Mobilis, l’ancien driver de l’ES Sétif n’était pas sur le banc. « El Kouki Nabil n°073090002- CRB – Entraineur en chef – Suspendu jusqu’a son audition pour la séance du Lundi 03 juillet 2023″, indiquait le PV de la LFP.
Après la désillusion de dame coupe, Mehdi Rabhi, président du Conseil d’Administration de la SSPA/CRB, a chargé El Kouki: « Ce que je peux dire c’est que chacun doit connaître ses limites », a-t-il lâché. L’allusion était faite à l’attitude qui a valu le renvoi de l’entraîneur du terrain. Selon des sources concordantes, Le referee a d’abord averti verbalement El Kouki en l’exhortant d’arrêter de s’agiter sur la touche alors que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, était présent.
Atteinte au Président du pays qui le paie grassement
A cette mise-en-garde, El Kouki n’a pas trouvé mieux à dire que « je m’en fous du président de la République ». Conséquence immédiate : carton rouge. Il s’agit quand-même d’une atteinte directe à la personne du Chef de l’Etat dans lequel il gagne 580 millions de centimes/mois. Comprenez donc que l’affaire peut prendre certaines proportions graves sur l’avenir professionnel en Algérie. Surtout si la LFP décide de prononcer une lourde sanction à l’encontre du chef de la barre technique des Rouge et Blanc.
Le board des gars de Laâquiba pourrait s’appuyer sur ça pour rompre le bail avec le successeur de Zoran. On parle tout de même de plus de 6 milliards de centimes en dédommagements qui correspondraient au restant des salaires du contrat qui court jusqu’à juin 2024. Interrogé par des médias tunisiens sur la rupture de son contrat, El Kouki a semblé plutôt confiant. En effet, avec l’ancienne direction du Chabab, ce très modeste entraineur au palmarès vierge a signé un contrat blindé nettement surévalué qui n’a pas révélé tous ses secrets.
>> Les détails d’un contrat très louche signé entre le Tunisien et l’ancienne direction du CRB:
Info LGDF/CR Belouizdad : Comment le contrat de Nabil Kouki a piégé la direction