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Djamel Belmadi, le workshot!

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Belmadi

Ce jeudi, Djamel Belmadi a, sur invitation de l’Institut de l’Education physique et sportive (IEPS) de l’Université Alger 3 de Dely Ibrahim, animé un workshop face à des étudiants et des enseignants. Le thème de la conférence était la “Préparation de la Coupe d’Afrique des nations 2019 & facteurs de réussite”. Naturellement, le sélectionneur national a parlé de son arrivée déterminante sur le banc de l’EN. Ainsi, il a évoqué le discours qui lui a permis de remotiver le vestiaire. Ce dernier était, selon ses dires, miné. Et des joueurs, dont les noms n’ont naturellement pas fuité, ont eu droit à une balle perdue du coach.

Avant d’aller chercher le sacre à la CAN-2019 en Egypte, il aura fallu provoquer le déclic pour des Verts qui avaient clairement perdu de leur verve après les passages ratés de Lucas Alcaraz et Rabah Madjer aux rênes techniques.

La tournure “prise en otage” est un peu trop forte!

“Il fallait un maximum de concentration et d’investissement à tous les niveaux. Il y a ceux qui ont été sensibles à ce message. Et il y a ceux, et on ne peut pas faire l’unanimité, qui n’ont pas adhéré à mon discours et ils se sont exclus naturellement j’ai envie de dire”, a raconté Belmadi non sans lâcher que “Cette équipe était d’une certaine manière, prise en otage par certains des cadres qui s’estimaient être les propriétaire de cette équipe nationale sans même donner des résultats”. Les paroles peuvent paraître exagérées et “hyperboliques” de la part de l’entraîneur en chef des Fennecs.

Franchement, l’ancien driver d’Al-Duhail SC aurait pu se passer de cette tournure. Certes, il a montré qu’il peut déminer l’adversité et chasser la toxicité ambiante pour mener ses troupes à la conquête. Toutefois, on ne voit pas trop l’intérêt de livrer ce type d’anecdotes. Quand bien mêmes les vestiaires des équipes et des sélections ont toujours des leaders internes qui ont droits à un traitement différent. Qu’un technicien prenne le taureau par les cornes, c’est bien. Mais penser que c’est toujours le matador qui gagne est un tort. Surtout que le sort du coach dépend toujours des performances que réalise… le vestiaire.

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