Réhabilité par le Tribunal arbitral du Sport (TAS) de Lausanne (Suisse), Kheireddine Zetchi n’ira pas aux urnes pour les élections du Comité Exécutif (ComEx) de la FIFA aujourd’hui à Rabat (Maroc). Le président de la FAF a décidé de ne pas concourir dans une bataille qui semblait perdue d’avance.
Avec une postulation au Conseil de la FIFA annulée dans un premier temps, Zetchi avait essuyé un premier affront. En effet, son dossier avait été invalidé par la Commission de candidatures pour ne pas avoir rempli son formulaire de manière conforme.
Une décision que le patron de la FAF avait contestée en recourant à l’instance juridictionnelle suprême du sport: le TAS de Lausanne. Cette dernière a fini par décider qu’il pouvait se présenter les élections qui auront lieu aujourd’hui 12 mars. Ce vote se tiendra à Rabat (Maroc), en marge de l’Assemblée générale élective de la Confédération africaine de football (CAF).
Il était hors du jeu!
Initialement, 4 candidats briguaient deux sièges au sein du ComEx de la FIFA pour les pays de la CAF arabophone, lusophone et hispanophone. Désormais, il ne reste que l’Egyptien Hani Abo rida, qui vise un second mandat, et le Marocain Fouzi Lekjaa après le retrait de l’Equato-Guinéen Gustavo Ndong. Ainsi les deux survivants, qui auraient eu la bénédiction de Gianni Infantino, président de la FIFA, sont destinés à s’asseoir sur les deux sièges.
Bien qu’il ait vanté sa proximité avec le successeur de Sepp Blatter, Zetchi a dû se rendre compte qu’il n’avait pas le poids pour sortir vivant dans un univers impitoyable où les dés sont pipés d’avance. Ne pas mener une bataille perdue d’avance était une sage décision.