La défense de l’équipe nationale était -de nouveau- trop permissible ce jeudi. En trois matchs sous les ordres de Vladimir Petkovic, l’arrière-garde a craqué à chaque rencontre encaissant 7 buts au total. Inquiétant pour les échéances à venir.
Sur les 6 dernières sorties des Verts, il n’y a eu aucun clean-sheet. Le problème perdure et Petkovic n’a pas réussi à trouver la bonne formule en essayant trois doublettes (Mandi – Bensebaïni puis Mandi – Madani et Mandi – Tougaï) dans l’axe en autant de rencontres. Mais il ne s’agit pas du cœur du problème.
C’est le rôle de tout le monde
En effet, défendre dans le football moderne commence depuis la ligne d’attaque en passant par le milieu de terrain pour arriver à l’arrière-garde. Et on peut constater qu’avec sentinelle ou avec un double-pivot, la porosité reste la même. Et quand on débute avec quatre joueurs à vocation offensive et qu’on leur ajoute deux latéraux très portés vers l’avant, on crée un déséquilibre certain dans l’animation défensive. Ce qui s’est passé ce soir au stade Nelson Mandela de Baraki (Alger) le montre parfaitement avec des Verts qui ont semblé scindés en deux lors des transitions offensives guinéennes.
Et même sur des phases où le bloc semblait compact, on a encaissé un but comme sur la seconde réalisation des visiteurs quand Aguibou Camara a eu toute la latitude pour frapper et marquer à 25 mètres des buts. Amine Gouiri, qui pouvait le presser, n’a pas fait l’effort nécessaire alors que le portier Anthony Mandréa pouvait peut-être faire mieux bien que le rebond avait rendu la parade plus compliquée. La sanction était instantanée et sans appel.