Après le premier match, prévu le 16 novembre prochain, des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 contre la Somalie au stade Nelson Mandela de Baraki (Alger), l’équipe nationale devra se rendre au Mozambique. Cette dernière rencontre se déroulera trois jours plus tard. Le laps de temps est très court. Et il risque de peser. Dès lors, Djamel Belmadi devra gérer ce paramètre.
L’Afrique est un immense continent. Et cela augmente le coefficient de difficultés dans une campagne de qualification pour la CAN ou la Coupe du Monde. En effet, certaines sélections sont amenées à faire de longs voyages pour jouer. De ce fait, l’aspect management de l’entraîneur peut avoir des incidences directs sur le rendement et le résultat. Dans ce registre, Djamel Belmadi aura des preuves à faire contre les Mozambicains.
L’obligation de faire tourner ?
Ces derniers se rendront, le 16 du mois en cours, en Afrique du Sud pour croiser le fer avec le Botswana avant de revenir à Maputo pour y accueillir les camarades de Riyad Mahrez. Naturellement, les Mambas seront plus frais et moins éreintés par rapport aux Fennecs qui devront faire près de 8000 km en vol pour rallier le Mozambique. D’où l’horaire inhabituelle (17h00) de la réception de la Somalie pour avoir quelques heures de repos en plus.
Inévitablement, les organismes risquent de souffrir et la récupération sera un souci majeur pour les Verts. Notamment pour ceux qui auront joué le premier match à Alger. Heureusement, sur le papier, la Somalie reste un adversaire prenable pour El-Khadra et il y a la possibilité de faire plus ou moins tourner sans risques de causer un impact négatif sur le résultat. Belmadi n’a pas d’autres choix que d’envisager cette option s’il veut réaliser deux bons résultats pour bien amorcer la campagne qualificative. Il lui reste à trouver la bonne formule.