Elim. Mondial 2026/Mozambique-Algérie (0-2): Seule la victoire est belle !

Le match s’annonçait déjà compliqué. Et quand y ajoute des faits de jeu imprévus et défavorables, la situation ne pouvait que se gâter. Après avoir battu la Somalie (3-1) jeudi dernier en ouverture des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, l’équiper nationale avait un sérieux test à passer du côté de Maputo face au Mozambique. Malgré les difficultés, l’EN l’a emporté 2 buts à 0. Un succès qui fait du bien malgré un contenu discutable.

Belmadi a privilégié son habituel 4-3-3 alors qu’il pouvait évoluer en 4-4-2 avec la composante qu’il a choisie pour l’occasion. Ainsi, Amine Gouiri a -encore une fois- pris le couloir gauche au lieu d’être en soutien d’Islam Slimani. Cela aurait donné la possibilité de placer Chaïbi en milieu gauche et évoluer avec deux milieux de terrain à savoir Nabil Bentaleb et Sofiane Feghouli.

Merci Mandréa!

Pour leur part, les hôtes du jour ont pris le match à leur compte dès l’entame. Et Belmadi a dû faire face à deux défections prématurées avec les blessures de Mandi et Slimani au bout d’un quart d’heure de jeu. Des faits qui ont brouillé les plans du coach contraint de remplacer deux joueurs expérimentés par Tougaï et Amoura. Il s’en serait certainement passé de cet épisode.

En conséquence, le bloc-équipe d’El-Khadra a commencé à vaciller. Les locaux se sont montrés dangereux à plusieurs reprises. Et il fallait un grand Anthony Mandréa pour préserver la cage de l’EN. Le portier du SM Caen a sorti trois grosses parades (23’, 33’ et 38’) permettant aux siens de garder l’équilibre au tableau d’affichage.

Le poteau frustre Gouiri

Sur le plan offensif, les Fennecs n’ont pas franchement pu peser. Mais Amine Gouiri est passé tout proche du hold-up parfait juste avant la pause. Sur un déboulé d’Aït-Nouri, le ballon revient sur l’attaquant de l’OGC Nice qui enroule. La frappe était limpide. C’était sans compter sur la magnifique détente horizontale d’Ernani qui a suffi pour dévier la balle sur le poteau gauche et l’empêcher d’aller au fond.

Bousculés, les camarades de Riyad Mahrez, parviennent à rentrer aux vestiaires sans marquer mais sans encaisser alors qu’ils ont semblé au bord de la rupture à de nombreux instants. Le sélectionneur devait trouver des solutions à la mi-temps.

Le milieu densifié, Gouiri sacrifié

Pour tenter de restabiliser son dispositif, Belmadi a ajouté un milieu de terrain de métier, en la personne de Hicham Boudaoui, et sorti un attaquant, Gouiri en l’occurrence. Et c’est Chaïbi qui a été replacé devant. Une gymnastique tactique inhabituelle mais qui a permis à nos champions d’Afrique de 2019 de colmater les brèches.

Une fois la stabilité retrouvée, il fallait peser plus devant. Et à la 69e minute, Amoura décide de faire parler sa vitesse pour percer l’axe mozambicain et envoyer un missile qui heurte le poteau. Derrière Chaïbi a bien suivi pour faire sauter le verrou. Les Dz passent devant presque inespérément compte tenu du premier acte.

Coaching gagnant

Toujours dans les bons coups, Amoura chipe le ballon au défenseur à la 80e. Zerrouki, tout juste entré en jeu, fait le break en toute lucidité (80′). Le coaching de Belmadi a été payant même s’il a terminé avec le schéma (4-4-2) avec lequel il devait commencer.

Après deux journées, l’Algérie est aux commandes de son groupe “G”. C’est la meilleure posture avant d’accueillir la Guinée, véritable concurrent pour l’unique ticket de qualification direct dans le sextuor, en juin prochain. On pourrait faire la fine bouche sur la copie globale. Mais au moment de faire les comptes, on peut voir qu’ils sont complets. Et c’est le plus important. Surtout quand on se rappelle le contexte difficile de cette date FIFA de novembre.