Au-delà de l’échec purement footballistique, l’incapacité de l’équipe nationale à se qualifier en Coupe du Monde-2022 représente un important préjudice économique. Cela se confirme quand on jette un œil à la grille des primes promises aux 32 sélections attendues au Qatar.
Le manque à gagner est énorme. En effet, on parle de 9 millions de dollars au minimum. Chaque fédération des 17 équipes qui ne passeront pas la phase de poules percevra cette somme. Ce chèque aurait certainement permis à la Fédération algérienne de football (FAF) d’alléger ses problèmes de trésorerie.
Deux contreperformances et de lourdes conséquences
Auparavant, il y a eu l’élimination précoce de la CAN-2021 au Cameroun. Au bout de cette campagne calamiteuse, il y avait ce chèque “dérisoire” de 750.000 dollars perçu par la FAF. Et ce, après le parcours calamiteux lors du premier tour de l’épreuve africaine. Ainsi, ces deux contre-performances des Fennecs vont coûter cher pour la structure fédérale.
Pour revenir au “prize money” du Mondial, on notera que les prétendants qui s’arrêteront en huitièmes percevront 13 millions de dollars contre 17 millions de dollars pour ceux qui n’iront pas au-delà des quarts. Par ailleurs, la présence dans le carré d’as garantira 25 millions de dollars à minima pour le quatrième alors que le vainqueur de la petite finale (3e) empochera deux millions de dollars de plus. Pour leur part, le finaliste et le vainqueur seront primés à hauteur de 30 et 42 millions de dollars dans l’ordre. Un sacré pactole.