Depuis qu’il a rejoint le SCO Angers en janvier 2022, Nabil Bentaleb retrouve ses sensations et un certain niveau de performance. Aussi, dans le comportement, il montre de l’exemplarité. Cela n’a pas échappé à Djamel Belmadi qui a fini par le rappeler presque 4 ans après sa dernière sélection avec les Verts. Le milieu de terrain aux 35 capes, dont la dernière apparition avec l’Algérie remontre au 16 octobre 2018 au Bénin (défaite 1-0), peut entamer une nouvelle page avec les Verts. Il a pour objectif de faire oublier le sentiment d’insatisfaction laissé lors du premier chapitre avec l’EN.
Il y croyait. Et ça s’est finalement produit. En janvier dernier, quelques semaines après avoir signé au SCO Angers, Bentaleb évoquait un éventuel retour chez les Fennecs. En effet, il assurait: « J’ai encore des ambitions, l’amour du football. Je pense qu’à partir du moment où je vais être performant, ça va bien se passer. Je ne suis pas inquiet pour le futur ».
L’ancien pensionnaire de Schalke 04 avait quelques certitudes puisque Belmadi envisageait de le prendre pour la CAN-2019. « On a eu une conversation avant la CAN 2019, il est venu à Düsseldorf, on a pu échanger. Je devais aller à cette CAN (que l’Algérie a gagnée) mais j’ai dû me faire opérer aux adducteurs. C’était un mauvais timing. Mais Belmadi a toujours été droit, juste. Il m’a envoyé un message de soutien quand il y a eu cette histoire », révélait-il.
Mission: Montrer qu’il a mûri
Dès lors, après avoir livré une moitié de saison pleine (18 matchs joués sur 19 possibles pour 1 but) avec les Angevins en 2021-2022, Bentaleb repart sur de bonnes bases pour son deuxième exercice avec les Scoïstes. Il compte déjà 4 apparitions (complètes et en tant que titulaire) en 7 journées. En outre, il a hérité du brassard de capitaine. Cela peut laisser croire que le tempérament du joueur a changé. Le fait qu’il réussisse à devenir important dans un vestiaire et gagner le capitanat est un bon signe.
Depuis toujours, l’ex box to box de Tottenham Hotspurs est un joueur à fort caractère. Et cela l’a souvent “desservi” car il n’arrivait pas à trouver l’équilibre entre le leadership et le fait de se sentir important sans donner vraiment le prouver sur la pelouse. A 27 ans, Bentaleb, dont le talent ne souffre d’aucun doute, dispose d’une sacrée opportunité pour venir ajouter une plus-value réelle dans le milieu de terrain algérien. Avec Zerrouki et Bentaleb, il pourrait former un sacré trio. Désormais, il aura des preuves à faire sur le terrain.