Les adeptes des vœux pieux ont balancé Zinedine Zidane comme potentiel candidat pour succéder à Djamel Belmadi sur le banc de l’Algérie. D’ailleurs, les médias français notaient même que l’ancien numéro 10 de l’équipe de France a décliné, poliment, une approche de la Fédération algérienne de football (FAF). Un choix que Christophe Dugarry comprend.
La venue de Zizou sur le banc des Fennecs a été, tant soit peu, évoquée. Elle avait tout d’irréalisable en raison de plusieurs paramètres. Notamment ceux financiers et en lien avec un projet sportif à haut risque. Le technicien qui a aligné 3 Ligue des Champions UEFA avec le Real Madrid n’a, sans surprise, pas donné suite à cet intérêt.
“Il y a le cœur et la réalité des choses”
“Qu’il (Zidane) ait une sensibilité avec le pays de ses parents, de ses origines, bien évidemment. Qu’il aime l’Algérie et les Algériens, c’est sûr et certain. Qu’il fasse déjà beaucoup pour l’Algérie, c’est aussi certain. Prendre la sélection dans ces conditions, je comprends son refus”, déclare Christophe Dugarry sur Radio RMC ce lundi.
Celui qui est réputé être proche de Zidane affirme qu’“il a d’autres ambitions”. Pour Dugarry, “Il y a le cœur et la réalité des choses. Même si rien n’est impossible, je comprends sa position”. Pour nous, il y a la raison. Et elle veut qu’il n’existe aucune chance que le Ballon d’Or 1998 s’installe aux commandes techniques des Verts. Surtout pas dans des conditions pareilles pour reprendre une sélection algérienne en état de délabrement avéré.