Auteur d’une entrée en jeu fracassante jeudi soir contre l’Espagne (défaite 5-4) en demi-finale de la Ligue des Nation UEFA avec la France, Rayan Cherki a acté son statut d’international français “seniors”. Selon la réglementation FIFA en vigueur, il ne pourra pas faire machine arrière comme pour Houssem Aouar par le passé. Explications.
Le talent est incontestable. Et il l’a étalé hier soir à la MHP Arena de Stuttgart (Allemagne). Cherki a tout d’un crack. Il a pu le démontrer en un peu plus d’une demi-heure. Une magnifique reprise de volée pour la réduction du score (5-2), le décalage pour le 5 buts à 3 et la passe décisive pour le 5-4, le Franco-Algérien a failli réaliser une “remontada” à lui seul face aux Espagnols de Lamine Yamal. Mais ce n’est pas cela notre sujet.
L’âge en critère éliminatoire pour Cherki
L’information principale de cette rencontre est que Cherki n’est plus en mesure de changer de nationalité sportive désormais. La raison est toute simple : il a plus de 21 ans (il aura 22 ans le 17 août prochain) lors de sa première sélection et vient de jouer un match officiel (contrairement à Aouar qui était apparu en amical). En effet, les rencontres de Ligue des Nations UEFA sont considérées comme tel. A partir de là, il y a zéro chance de le voir un jour se rappeler de son “algérianité” et décider de se rabattre sur les Verts si sa carrière internationale avec les Tricolores tourne mal.
A vrai dire, compte tenu du potentiel, il n’y a pas de risque qu’il ne revienne pas chez les vice-champions du monde en titre. En plus, ses déclaration vis-à-vis de l’Algérie l’ont – de toute façon – condamné car il a choisi de mentir sur l’intérêt que lui a éprouvé la Fédération algérienne de football (FAF) et Djamel Belmadi, l’ancien sélectionneur, par le passé. En résumé, Cherki ne portera jamais la tunique d’El-Khadra. L’histoire ne peut pas être réécrite.
Dossier Cherki : Une source à la FAF dément la version du joueur