Après un peu plus de six ans d’instruction, l’affaire de la mort de l’attaquant camerounais, Albert Ébossé, sera jugée ce dimanche 26 septembre par le tribunal correctionnel de Tizi-Ouzou. Plusieurs personnes, dont l’ancien DJS et l’ancien directeur de l’OPOW de Tizi-Ouzou, sont poursuivies pour négligence.
C’est demain, dimanche 26 septembre, que sera jugée l’affaire du décès d’Albert Ebossé, ancien attaquant des Canaris, tué selon la thèse officielle, par un projectile le 23 août 2014 au sortir d’un match de championnat qui avait opposé la JS Kabylie à l’USM Alger (1-2), à Tizi-Ouzou.
Après un peu plus de six ans d’instruction, plusieurs personnes seront donc (enfin) jugées. Parmi elles, l’ancien DJS de la wilaya de Tizi-Ouzou, et l’ancien directeur de l’OPOW. Ils sont poursuivis, selon la loi 2004 sur la pratique sportive, pour négligence, a appris La Gazette du Fennec d’une source judiciaire.
Le mystère reste entier
L’instruction n’a donc pas levé le voile sur les circonstances de la mort tragique du regretté Camerounais. Le ou les responsables direct du décès du footballeur camerounais ne répondront donc pas de leur acte devant la justice.
Officiellement, Albert Ebossé Bodjongo a été tué par une ardoise lancée depuis les gradins du stade du 1-Novembre. Une thèse un temps contestée par la famille et proches du défunt. Une deuxième autopsie avait été effectuée sur le corps d’Ebossé au Cameroun. Selon les conclusions de cette dernière, l’attaquant de 24 ans avait succombé à une violente agression qui a causé notamment une “rupture des vertèbres cervicales”. On ne connaîtra donc sans doute jamais comment et dans quelles circonstances Albert Ebossé a été tué. En dépit de deux thèses diamétralement opposées, le mystère reste entier…