Elle fait partie des 4 escrimeurs algériens qui seront présents aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020. Meriem Mebarki (18 ans) est l’une des plus jeunes athlètes algériennes qualifiées aux JO dans l’histoire. La fougue de la jeunesse et la détermination d’aller encore plus haut font d’elle un véritable espoir du fleuret. L’étape japonaise fera partie de son apprentissage.
En avril dernier, Meriem Mebarki a assuré sa présence aux Olympiades nipponnes en remportant le tournoi qualificatif pour les JO-2020 abrité par le Caire (Égypte). C’était l’aboutissement de nombreux sacrifices et une dévotion pour cette discipline qui lui permet de se faire une place dans le raout sportif planétaire.
Aiguiser la lame
Contactée par La Gazette du Fennec, celle qui était toute contente d’avoir obtenu son BAC, a reconnu que « participer aux Jeux Olympiques c’est le rêve de tout sportif. Moi j’en rêve depuis mon jeune âge et c’est un rêve qui vient de se réaliser. J’ai souffert pour y arriver. Croyez-moi, ce n’est pas facile avec les études. Mais bon, El Hamdoulillah, j’y suis aux Jeux et c’est le résultat d’un long travail et programme établi par la Fédération algérienne d’escrime (FAE) depuis plus de 4 ans». De plus, elle s’est dite « fière d’être parmi les meilleurs au monde et surtout représenter mon pays, l’Algérie, à cet événement mondial que constitue les Jeux Olympiques».
Au pays du Soleil Levant, celle qui a commencé à manier le fleuret à 9 ans pourra se frotter aux meilleures tireuses du monde. Elle sait pertinemment que cette étape lui permettra d’aiguiser sa lame pour l’avenir. « On sait que le niveau aux JO est très élevé. Surtout dans notre discipline. Ce n’est pas facile mais je compte faire de mon mieux et me surpasser pour aller le plus loin possible. La Fédération n’a pas défini d’objectif précis sachant que cette étape fait partie de l’apprentissage », estime la fleurettiste qui sera accompagnée par Salim Haroui dans la spécialité.
Transit crucial pour les JO-2024
La date japonaise servira donc à emmagasiner l’expérience et gagner en maturité avant tout. En ligne de mire, il y a des épreuves continentales et régionales à venir. Il y a surtout les JO de Paris 2024 qu’elle a coché sur son agenda sportif. « La fédération pense déjà aux Jeux Olympiques de Paris et moi aussi. Mais avant cela, on va se préparer pour les Jeux méditerranéens à Oran et bien sûr il y a d’autres échéances à savoir les championnats d’Afrique et les championnats et coupe du monde. Les JO de Paris c’est dans 3 ans. Je me prépare déjà je vais travailler très dure pour y être et décrocher une médaille », se projette la jeune Mebarki.
Avant cela, il faudra prendre du plaisir sur les terres des Samouraïs. La symbolique ne pouvait pas être plus forte pour une athlète très habile l’arme à la main. Et ce, bien qu’elle ne soit pas sabreuse comme ses compatriotes Kaouthar Mohamed-Belekbir et Akram Bounabi eux aussi présents pour le rendez-vous universel. Pour Meriem Mebarki, c’est l’heure de porter l’estocade.
Programme Escrime :
– Sabre
Akram Bounabi : éliminé au 1er tour (score 15-9, classé 35ème sur 64)
Kaouthar Mohamed-Belkebir (en lice le 26 juillet)
– Fleuret
Salim Haroui (en lice le 26 juillet)
Meriem Mebarki
Dimanche 25 juillet : 9h00 (soit 1h00 DZ) Escrime | Fleuret individuel (femmes) – Tableau de 64
MEBARKI Meriem (ALG) c. PASZTOR Flora (HUN)