Présente pour la première fois dans un rendez-vous sportif gigantesque que sont les Jeux Olympiques, Amel Melih (27 ans) a savouré son expérience à Tokyo. Même si elle s’est contentée de deux courses dans les séries de 50 et 100m nage libre aux JO-2020, la nageuse a éprouvé beaucoup de fierté d’avoir représenté l’Algérie dans cet évènement.
Au Japon, Amel Melih a vécu « la plus belle expérience sportive de ma (sa) vie et je suis très fière d’avoir porté en terre olympique nippone les couleurs de l’Algérie », c’est-ce qu’a reconnu la crawleuse sur sa page officielle.
Un séjour difficile sans son entraîneur
Pour cette manifestation planétaire, la sportive de 27 ans a dû faire sans son frère Sélim, qui n’est autre que son entraîneur. Ce dernier n’a pas pu être du voyage car il n’a pas pu être accrédité. Sans lui, la sprinteuse laisse entendre qu’elle a perdu quelques repères. Notamment pour les entraînements et la préparation psychologique. « Je trouve vraiment dommage et regrettable de ne pas avoir pu partager ces moments avec mon frère et entraîneur Selim. Être livrée à soi-même et sans coach pendant 15 jours est loin d’être idéal. Mais comme d’habitude, j’ai fait de mon mieux, je me suis donnée à fond et je me suis battue jusqu’au bout », a-t-elle expliqué sans toutefois évoquer la scandaleuse affaire de l’erreur administrative d’un responsable du COA qui n’a pas convenablement confirmer la participation des nageurs algériens.
Concernant l’aspect sportif, Melih juge que « malgré tout mes chronos restent honorables et cette compétition aura été très enrichissante pour moi.» Pour rappel, la sociétaire de SAL Saint-Priest Natation a enregistré un temps de 25.77 sur 50m nage libre terminant 4e de sa course. Pour le 100m crawlé, elle a essuyé la distance en 56.65 touchant le mur en dernière position.
JO 2020/Sélim Melih (Entr. Amel Melih): « La voir là où elle est, c’est ma victoire »
