Ce jeudi soir (20h) face au Zimbabwe, l’équipe nationale jouera son premier match officiel au stade 5 juillet 1962 (Alger) après un peu plus de 9 ans. En effet, c’était le 11 octobre 2011 que les « Verts » ont disputé leur dernière rencontre à enjeu dans le temple olympique qui coïncidait avec la première sortie sous les ordres de Vahid Halilhodzic. Djebbour & cie s’étaient imposés 2 buts à 0 face à la Centrafrique dans les éliminatoires de la CAN-2012 alors qu’ils étaient quasiment hors course pour la qualification.
Avec le sélectionneur Djamel Belmadi, les Fennecs n’ont joué qu’une seule fois dans la citadelle de Chevalley. C’était lors de la rencontre amical contre le Bénin en septembre 2019 pour un succès 1 but à 0 et la présentation de la Coupe d’Afrique des nations décrochée deux mois plus tôt en Egypte. Pendant longtemps, le temple olympique incarnait la malédiction avec cette soirée noire du 16 juin 2007 quand les Guinéens étaient venus surprendre l’EN de Jean-Michel Cavalli s’imposant 2 buts à 0 et compromettant les chances de se qualifier à une CAN-2008 qui étaient dans les cordes de Zarabi et consorts avant cette débâcle restée dans les annales.
Grand stade pour un grand d’Afrique
Depuis, la sélection s’est réfugiée dans le bastion de Mustapha Tchaker (Blida) où elle n’a jamais connu la défaite en 37 rencontres (31 victoire et 6 nuls). Elle y a notamment célébré la qualification au Mondial 2014 au Brésil contre le Burkina Faso mais aussi le retentissant succès contre l’Égypte (3-1) sur la route vers la Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud.
Désormais, le driver des Verts veut – manifestement- jouer dans la capitale. Un grand stade pour un grand d’Afrique, cela sonne comme évidence. Il faudra prendre des repères comme ce fut le cas à Tchaker qui restera, bien évidemment et psychologiquement, un éventuel exutoire pour les rencontres à gros enjeu.