Accompagnant une confortable rente que le pays a connu, les salaires des joueurs professionnels en Algérie sont, depuis plusieurs saisons, sujets à de nombreuses controverses. À l’heure où certaines mensualités dépasseraient le milliard de centimes, il serait peut être temps de dire Stop ! Ahbes, Basta…
En effet, depuis plusieurs mois, on a assisté à une véritable levée de boucliers pour mettre fin à ce qui s’apparente à une farce, pour paraphraser les mots du public.
Ce dernier, n’a cessé d’invoquer les boucliers de la raison, qui ont enfin répondu, afin d’entamer une véritable refonte du ballon rond algérien. Ainsi, un salaire plafonné, fixé à 2.5 millions de dinars, plus 120 fois le smic quand même, a été proposé dans la perspective d’en finir avec la dilapidation de l’argent, qui plus est ne s’avère pas rentable sur le plan comptable, et d’épargner les clubs des soucis financiers qui ensuivent une période de léger confort.
Salaires astronomiques : vers une fin imminente ?
Devenant une demande populaire, voire une nécessité pour certains, cette requête toque à la bonne porte. Dans une déclaration à la chaîne algérienne Ennahar, le secrétaire général de la Fédération algérienne de football, Nadhir Bouznad, a clarifié la question du plafonnement des salaires des joueurs des clubs de la Ligue professionnelle.
Ainsi, il a déclaré, « les dépenses des clubs proviennent des fonds publics. Elles sont déboursées par les entreprises nationales propriétaires des clubs. La Fédération algérienne de football n’a jamais imposé de plafonnement des salaires aux clubs. Elle a simplement demandé à ces derniers de fournir des garanties sous forme d’attestations de financement, afin de confirmer leur capacité à couvrir leurs dépenses et de préserver l’intégrité de la compétition dans le championnat local ».
Sur les nouvelles mesures que l’instance footballistique nationale mettra en place afin de rationaliser ces dépenses, le SG de la FAF a indiqué, « nous avons demandé aux clubs de fournir des garanties concernant le règlement des salaires des joueurs étrangers en début de saison. Un montant de 250 millions de centimes n’est pas interdit, mais il est impératif de présenter des garanties prouvant l’engagement des clubs à payer les salaires de leurs joueurs ». C’est dit !
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