Dans une déclaration faite aujourd’hui dimanche à la presse, Abdelkrim Medouar, président de la Ligue de football professionnel (LFP), a essayé de tirer une affaire au clair. Il n’a pas trouvé mieux que de pointer un seul coupable pour cacher l’incompétences généralisée.
Comment résumer des problèmes grave en une analyse simple (pour ne pas dire simpliste) ? Medouar semble s’y connaître. Évoquant les récents litiges des équipes algériennes avec la Commission du statut des joueurs FIFA, le patron de la LFP a révélé qu’« il y a un seul agent de joueur qui traîne tous ces clubs en justice. Il a 4 ou 5 clients. Il les a tous poussés à déposer plainte auprès de la FIFA.»
Nationalisme mal-placé
Par ailleurs, le successeur de Mahfoud Kerbadj a sorti la carte du nationalisme en assurant que sa structure « trouvera des solutions conjointement avec les clubs. On va les aider pour se tirer de cette situation afin qu’on ne soit au centre de toutes les discussions et qu’on ne sorte pas le nom de l’Algérie à chaque fois.» Décidément, l’ancien président de l’ASO Chlef n’aime pas que le football national soit cité en mauvais exemple.
Pourtant, il n’en donne pas le bon. Pour preuve: la mauvaise gestion et ses répercussions sont là. Accabler un représentant de joueur de faire son travail dans le respect du règlement et des dispositions contractuelles reste incompréhensible. Les baux signés entre les deux parties doivent être respectés. Si la FIFA acquitte les plaignants c’est parce qu’elle trouve qu’ils ont été lésés compte-tenu des engagements au moment de parapher la collaboration. Ce ne sont las l’orgueil et l’ « algérianité » qui dissuaderont les instances compétentes de rendre des verdicts défavorables. Le plus judicieux serait de faire preuve de fermeté dans la gestion et non d’encourager la délinquance administrative et non-respect des lois.
