L’ancien directeur sportif du MC Alger, Foued Sakhri, aurait dû réfléchir par deux fois avant de décréter le renvoi de Bernard Casoni. Ce dernier, qui s’est senti humilié par la façon avec laquelle il a été limogé de son poste, a décidé de mener la vie dure à la direction du Doyen. Comme quoi, la vengeance est un plat qui se mange froid.
Bernard Casoni a refusé, mardi, de résilier le contrat le liant au MC Alger en dépit d’une proposition de trois mois d’indemnités, ceci en plus du paiement de tous ses arriérés. Le technicien français est venu négocier une résiliation à l’amiable, mais il a refusé toutes les solutions « amicales » qui lui ont été proposées par son ancien club employeur.
Casoni a demandé en effet d’être dédommagé jusqu’au dernier sou, condition sine qua non il ne signera pas la résiliation de son contrat. Ce qui constitue un vrai dilemme pour le Mouloudia d’Alger qui ne pouvait pas dans ce cas qualifier son nouvel entraîneur, Nabil Neghiz. Ce dernier n’a bénéficié jusqu’ici que d’une licence à durée limitée à 15 jours et ce à titre exceptionnel.
Le MCA propose 66 000 euros, Casoni réclame 396 000 euros !
Casoni a refusé l’arbitrage de la FAF
Mercredi, Bernard Casoni est rentré en France sans avoir trouvé une solution à l’amiable. Le technicien français, visiblement encore amer en raison de la manière avec laquelle l’ancienne direction l’avait limogé, a décidé de ne faire aucune concession à ses nouveaux interlocuteurs.
Selon nos informations, le Marseillais exige qu’on lui verse la totalité de ses salaires restants sur la base d’un contrat de deux ans. C’est-à-dire pas moins de 18 mois à hauteur d’un salaire de 22 000 euros par mois. Ce qui fait en tout et pour tout la coquette somme de 396 000 euros. Un chiffre qui donne le tournis. C’est dire que l’ancien directeur sportif du MCA s’est comporté de manière irresponsable et irréfléchie dans la gestion de ce dossier. Au lieu de fermer les portails du stade devant Casoni et son staff et lui interdire d’exercer ses fonctions, il aurait dû l’inviter à négocier son départ comme le ferait tout bon manager qui se respecte.
Arrivée des courses, l’un a décidé de saisir la FIFA et l’autre la FAF et la commission des litiges. La FAF avait tenté, nous apprend le MCA dans un communiqué, de jouer les arbitres dans l’espoir de trouver une solution à l’amiable, mais le Français Bernard Casoni a décidé de ne pas se rendre à l’audience du 10 avril.
Pour le moment, l’affaire n’est pas complètement classée, malgré la décision de la FAF de délivrer une licence à Nabil Neghiz jusqu’à la fin de la saison. Quant au contentieux en lui-même, il devrait se régler entre les deux parties au niveau de la FIFA et du TAS, si besoin …