Nous contacter

A La Une

Mercato : Mahrez a le « Blues »

Publié

le

L’excitation, la spéculation, l’inquiétude puis le dégoût. Le transfert de Riyad Mahrez aura tenu en haleine beaucoup d’Algériens. Les rumeurs n’ont cessé d’enfler mais la montagne a accouché d’une souris. Le rêve de voir le talentueux gaucher signer dans un grand club s’est, petit à petit, évaporé. L’ambition est restée dans les tuyaux sans déboucher sur un départ tant attendu de Leicester City. En Angleterre, Mahrez ne pourra jouer que pour les « Foxes ». A moins que la piste FC Barcelone soit sérieuse (le mercato espagnol prend fin le 1er septembre à 23h00), il devra, encore, prendre son mal en patience jusqu’à janvier. Au minimum…

Aïe aïe aïe ! On croyait que ça allait se faire. Vu la manière précipitée avec laquelle Mahrez avait quitté le stage de l’Équipe nationale mercredi soir et le communiqué très (trop ?) explicite de la FAF sur l’autorisation du sélectionneur nationale, Lucas Alcaraz, et de la Fédération, on pensait que le Fennec savait déjà où il allait jouer. Or, il s’est avéré qu’il était, lui aussi, dans le flou. Comme on l’a été durant toute la journée d’hier. A qui la faute ? On ne saura jamais vraiment répondre à cette question. Mais ce n’est certainement pas le talent qui a été pris comme considération et critère pour tenter de le faire venir. Il n’est pas normal que le MVP de la Premier League 2016 soit trimbalé d’un aéroport à l’autre à attendre qu’un club décide de l’enrôler parce que son plan A n’a pas marché. Il est inadmissible que le meilleur joueur africain aille à la recherche d’une équipe au lieu qu’on vienne le chercher. Il est étonnant qu’un agent ait autant de mal à placer un talent pur avec une franchise à la hauteur des qualités intrinsèques du joueur sur lesquelles aucun doute ne subsiste. Il est tout autant regrettable qu’à quelques heures d’un rendez-vous important de l’équipe nationale, on vende un éphémère espoir à un magicien du football qui imaginait certainement que rejoindre un cador était une légitimité absolue parce que sa palette est totale.

Le Barça ou « se queda » !

D’abord, il  y a les sommes qui ont circulé et les éventuelles offres dont on ne connaît pas vraiment la véracité. Un Mahrez ne vaut pas plus de 50 millions d’euros sur le marché lorsqu’un Ousmane Dembelé voit sa somme de vente chiffrée 3 fois plus. Ou encore, Coutinho qui a fait saliver le FC Barcelone après une bonne moitié de saison livrée avec Liverpool où il n’a rien gagné au bout. Les « Blaugranas » ont proposé 140 millions d’euros aux « Reds » qui n’ont pas voulu céder le Brésilien. Qu’est-ce que ces deux là ont de plus que l’Algérien ? Certainement pas grand-chose. Pour ne pas dire rien. Surtout que le numéro 7 de l’EN a éclaboussé le championnat d’Angleterre de son talent il y a deux ans quand il avait grandement contribué au sacre inédit de son équipe. Certes, l’an dernier, il a payé la méforme et la saison ratée de Leicester City mais il est certain que le talent ne puisse disparaître du jour au lendemain. L’ancien Havrais donne toujours l’impression de caresser le cuire et de s’amuser face à n’importe quelle défense. Sa feinte qui casse les reins vaudrait 20 millions d’euros, son pied gauche en soie est estimable à 30 millions d’euros et ses contrôles en chewing-gum n’ont pas de prix. Toute somme, il paierait sa nationalité sportive et le faible réseau de ceux qui sont chargés de gérer sa carrière. Son destin a peut-être basculé hier. Il pourrait, c’est une probabilité, changer aujourd’hui si jamais le « Barça » déciderait de l’enrôler comme étant son plan B voir C. Ainsi, son devenir dépendra du dossier… Coutinho ou Di Maria. C’est pour dire que ce n’est pas gagné d’avance. Quel supplice ! Fichue injustice !

Mohamed Touileb, La Gazette du Fennec

Cliquez pour commenter

You must be logged in to post a comment Login

Leave a Reply

Tendance

Copyright © 2023 - Le site spécialisé de l’Equipe Nationale de Football d'Algérie.