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Mondial 2010 : Cavalli pense-t-il que l’Algérie lui est redevable ?

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« J’ai l’impression d’être passé à côté de quelque chose en 2010… », c’est ce que ressent Jean-Michel Cavalli, actuel sélectionneur du Niger, quand il repense à son passage à la tête de la barre technique de l’Algérie entre 2006 et 2007. Pour le technicien français, il aurait presque emmené les « Fennecs » en Coupe du Monde 2010 en Afrique du Sud. Étrange venant d’un entraîneur qui n’a même pas réussi à accrocher une qualification en Coupe d’Afrique des nations 2008.

Pense-t-il vraiment qu’il serait parvenu à emmener l’EN au Mondial 2010 dans un groupe où figurait l’Égypte, double-champion d’Afrique en titre, alors qu’il avait échoué à sortir indemne d’une poule composée de la Guinée, la Gambie et le Cap Vert lors des éliminatoires de la CAN-2008 ? C’est difficile à concevoir.

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On parle tout de même d’un entraîneur qui n’a remporté que 4 rencontres sur le banc des Verts dont 2 en amical contre le Soudan (1-0) et la Libye (2-1) et autant en officiel face aux modestes Cap Vert (2-0) et la Gambie sur un penalty plus que discutable (1-0). Pour le reste c’est 6 défaites et 2 nuls avec 13 buts marqués contre 17 concédés. Une copie pâle sans appel qui reflète l’insuffisance du prédécesseur de Rabah Saâdane. Pourtant, Cavalli semble persuadé qu’il avait mis les bases d’El-Khadra mondialiste. A tort bien évidemment tant l’équipe a considérablement changé depuis son départ. Notamment après la loi des Bahamas qui a permis l’arrivée des binationaux.

Madjer – Cavalli : symptômes similaires 

En tout cas, cette allusion de Jean Michel Cavalli nous fait penser à celle faite par Rabah Madjer après la consécration en Égypte de Riyad Mahrez et consorts à l’issue de la CAN-2019. « Avant l’arrivée de Belmadi, il y avait en place des entraîneurs qui ont laissé leur empreinte. Ils méritent des remerciements. Belmadi a continué ensuite le travail. Et avec la stabilité qui régnait au sein de la sélection et la détermination de nos joueurs, on a fini par gagner la CAN en Égypte », avait estimé le père de la talonnade qui a aussi inventé le mérite par procuration.

Décidément, tous ceux qui ont eu des passages calamiteux au poste de driver des Guerriers du Désert pensent qu’ils auraient pu faire mieux. Normal quand on ne peut pas faire pire. Le conditionnel pour cacher une incompétence avérée et un football nécrosé. En tout cas, ceux qui sont arrivés après ont fait le boulot convenablement. C’est peut-être la même pâte, mais ce n’est pas tout le monde qui sait pétrir.

La fameuse défaite face à la Guinée au stade du 5-Juillet :

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