Quelques jours après avoir annulé l’avis d’appel d’offre national et international pour le choix du nouvel équipementier pour ses équipes nationales, la fédération algérienne de football a fait le choix de continuer avec la firme Adidas dont le contrat initial, signé en 2019, arrive à échéance le 31 décembre prochain.
La FAF aura tout tenté. Mais son absence du Mondial-2022 lui a joué un mauvais tour. Ceci pour dire que l’Algérie, en ne se qualifiant pas pour le Mondial qatari a perdu gros sur le double plan sportif et financier.
A preuve, c’est en position de faiblesse que la Fédération algérienne de football a dû renégocier son contrat avec Adidas. L’instance fédérale et la firme allemande ont en effet officiellement prolongé le contrat les liant jusqu’en 2026. Le deal a été acté ce mardi à Alger. La marque aux trois bandes a en effet réussi à décrocher un nouveau contrat tout en revoyant sa proposition à la baisse.
Alors qu’en 2019, l’offre d’Adidas était de 1,9 million d’euros, elle vient d’être ramenée à 1,5 millions. En outre, Adidas supprime les primes et les royalties annuelles.
Dans le nouveau deal, il est convenu qu’Adidas ne verse des primes à la FAF qu’en cas de consécration.
Amara a fait perdre à la FAF gros
Il faut savoir que la FAF avait l’opportunité de signer un contrat plus valorisant avec Adidas, en 2021. Ce dernier avait en effet fait une proposition de près de 3 millions d’euros à la fédération. Tous les termes du contrat ont été valorisés, ce qui allait permettre à la FAF d’obtenir l’un des contrat les plus juteux jamais signé avec un équipementier.
Mais il fallait compter sans le “sens des affaires” de l’ancien président, Charaf-Eddine Amara, qui a décidé de repousser cette proposition sous prétexte qu’il préférait attendre que l’équipe nationale valide sa qualification pour la coupe du monde 2022 pour négocier en position de force. Résultat des courses, la proposition a été divisée par deux et la FAF a été obligée de l’accepter faute de choix.