La Fédération algérienne de football (FAF) a communiqué, ce mardi soir, sur la situation contractuelle de Djamel Belmadi. L’instance Fédérale assure que la page avec le désormais ex-sélectionneur est définitivement tournée. Pour l’instant, on n’a pas eu droit à la version des faits du concerné. Pour rappel, l’entraîneur a quitté le territoire algérien lundi en partance vers le Qatar.
Tout d’abord, on va rappeler que Belmadi n’a rien signé. A ce sujet, la FAF considère, dans son communiqué, “son silence et son départ du territoire national comme un refus et se voit contrainte de tourner définitivement la page et de se projeter désormais sur un nouveau challenge avec un nouveau sélectionneur et un nouveau staff technique qui seront désignés prochainement”.
Le bras de fer !
De ce fait, on peut comprendre que la structure fédérale prend ses responsabilités quand elle relève avoir “pris acte de cette posture regrettable et se réserve désormais le droit d’en tirer les conséquences légitimes. Elle agira en fonction de la protection des intérêts majeurs du football national”. Elle rappelle au technicien les “moyens et conditions matérielles mis à disposition par l’État et la fédération algérienne de football”. Par conséquent, elle note qu’“il était légitime d’en attendre, en retour, des prestations d’une toute autre stature. Pour la seconde fois consécutive; ( CAN 2021 et CAN 2023 ), l’équipe nationale n’a pas franchi le premier tour et s’est classée à la 4éme et dernière place du groupe”.
L’évaluation de la structure fédérale est sans appel. En effet, elle évoque “un échec avéré, douloureux et difficilement acceptable, outre l’échec à la qualification pour la coupe du monde 2022”. En outre, on peut lire que “la FAF qui a mis tous les moyens à la disposition du sélectionneur national pour réaliser un parcours à la hauteur de la notoriété de l’équipe nationale, a enregistré avec beaucoup de regrets le bilan contraire aux attentes, susceptible d’impacter négativement l’image du football algérien”.