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Petkovic et le mode opératoire à la Halilhodzic

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coach vladimir petkovic groupe stage mars 2024

La question mérite d’être posée compte tenu de la liste des joueurs pour laquelle Vladimir Petkovic, nouveau sélectionneur national, a plaidé. Sa venue intervient dans un contexte délicat. En effet, des échéances importantes se profilent pour El-Khadra sur les court et moyen termes avec une envie de repartir sur de nouvelles bases et, peut-être, sans les joueurs d’expérience. Ce management, qui ressemble à celui choisi par Vahid Halilhodzic après sa désignation, peut créer le déclic. Il peut aussi être dangereux pour l’avenir de l’EN.

Petkovic l’a admis. A demi-mot. « Il n’a pas été facile pour moi de choisir des joueurs. Je ne les connaissais pratiquement pas pour certains. J’ai besoin d’élargir ma vision. D’où les 31 joueurs », lâchait-il.

Coupeur de têtes

La déclaration laisse clairement croire que le successeur de Djamel Belmadi n’a pas de certitudes et attend de voir l’état de santé de l’EN de près.

En revanche, il n’a pas sourcillé pour se passer de quelques éléments influents du vestiaire des Fennecs ces dernières années. Le rassemblement de mars se tiendra sans Islam Slimani, meilleur buteur de la sélection en 2023 (5 buts en 5 sélections) mais aussi Youcef Belaïli, auteur d’une bonne CAN-2023 sur le plan individuel. De plus, Sofiane Feghouli et Riyad Mahrez manqueront à l’appel. Même si ce dernier a fait le choix délibéré (il a peut-être flairé le “snobing”) et a demandé à être exempté du stage de mars.

Ziani & cie avaient connu un sort similaire 

Cette situation nous rappelle un peu celle qui s’est produite après la venue de Vahid Halilhodzic qui avait choisi de faire sans les Mondialistes Karim Ziani et Antar Yahia ainsi que Nadir Belhadj qui étaient des maillons forts à l’époque. La politique de coach Vahid avait fonctionné car il a pu trouver des substituts fiables. Et c’est ce à quoi consistera le défi de son compatriote.

La tâche ne s’annonce pas facile. Oser le changement c’est bien. Mais il ne faut pas qu’il soit trop brusque. Considérer le contexte et les capacités réelles de la relève est un impératif pour que la thérapie de choc puisse fonctionner.

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