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Saïd Benrahma, une nouvelle cape sans passer le cap

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Benrahma

Djamel Belmadi lui a donné une chance concrète en le faisant débuter mardi contre la Tunisie en plus des 20 minutes contre l’Ouganda dimanche. Mais Saïd Benrahma n’a pas franchement marqué des points pour ses 20e et 21e apparitions avec l’Algérie. Le sociétaire de West Ham United n’a – une nouvelle fois – pas pu briser le plafond de verre.

On croyait que son sacre en Ligue Europa Conférence UEFA et sa belle saison avec les Hammers (12 buts et 5 passes décisives en 33 titularisations) allaient le booster et le libérer. Manque de fortune, les choses ne se sont pas passées comme prévu pour Benrahma qui était très attendu pour cette date FIFA de juin.

Inhibé par les propos du sélectionneur

D’autant plus que Youcef Belaïli, qui s’est longtemps approprié le poste d’ailier gauche en sélection, n’était pas là. D’ailleurs, lors de la conférence de presse animée à la veille du début du rassemblement, Djamel Belmadi a parlé de la situation de Benrahma. Et il faut dire que les mots du sélectionneur, qui voulait probablement le booster, ont, manifestement et comme on le craignait, provoqué un effet négatif.

Alors qu’il devait sortir une prestation qui puisse convaincre le coach de l’EN de le réintégrer d’une manière durable dans ses plans, l’ancien pensionnaire de Brentford n’a pas pu brillé dans une rencontre où les Verts ont longtemps déjoué. Sur le flanc gauche et avec le numéro 10 de Belaili sur le dos, il était souvent cerné et mal-servi. Jamais trouvé dans le bon espace et peu productif dans les phases offensives, Benrahma a passé 74 minutes sur le terrain à mettre totalement aux oubliettes.

En espérant que Belmadi ne perde pas patience

Sa copie ne lui vaudra -logiquement- aucun crédit aux yeux de Belmadi. Ce dernier a déjà laissé croire que le natif  d’Aïn Témouchent était en sursis avec la sélection et qu’il devra saisir sa (dernière?) chance. « On ne peut pas être patient ad vitam aeternam », avait prévenu le driver des Fennecs.

Il avait aussi indiqué que « nous allons être patients avec Benrahma. J’ai tout utilisé avec lui sincèrement. Certains marchent à la pression, à la tranquillité, l’exagération de mots qui vont le conforter… j’ai tout fait. À lui de savoir qu’il faut passer un niveau ». Ce cap, il n’a pas pu le passer. Une nouvelle carte grillée pour le natif de Ain Temouchent. D’autant plus que Mohamed El Amine Amoura, n’a pas raté sa chance. Aujourd’hui, hiérarchiquement, Benrahma est au mieux un troisième choix. Et c’est très indélicat.

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