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Quel sélectionneur pour prendre en main cette génération dorée ?

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Alors que Milovan Rajevac vient de quitter le banc algérien après y avoir officié seulement deux matchs, la FAF est déjà à la recherche d’un remplaçant pour l’entraineur Serbe. Si Nabil Neghiz devrait assurer l’intérim pour le rendez vous déjà décisif face au Nigéria le mois prochain, le président Raouraoua ne désespère pas de trouver le nouveau patron technique des Verts d’ici une dizaine de jours. Pour critères principaux, le patron du football algérien souhaiterait enrôler un francophone ayant entraîné à haut niveau. Un point sur les potentiels candidats.

Paul Le Guen, un bon choix d’urgence

Déjà contacté par Raouraoua selon nos informations, l’entraineur français Paul Le Guen figure parmi les favoris pour prendre le poste de sélectionneur de l’Algérie. L’ancien entraineur du Cameroun en 2010, qui a failli prendre en mains le Nigéria il y a à peine quelques mois, est connaisseur de l’Afrique et observateur attentif des joueurs algériens qu’il connait assez bien de par son rôle de consultant pour Canal +. Homme de caractère et assez bon tacticien, le Breton possède le profil pour driver les Verts même si ses exigences (son propre staff technique élargie) ont déjà constitué un frein dans le passé.

Rolland Courbis, l’éternel candidat

Il est le nom qui est le plus ressorti ces dernières vingt-quatre heures ! Avant même l’annonce officielle du départ de Rajevac, il se posait, à demi mot, comme candidat au poste de sélectionneur des Verts via son compte Twitter : « Je suis habitué à ce que mon nom circule dans les clubs et sélections où ça bouge. Je ne change pas ma position, je suis déjà très content que l’on pense à moi mais je ne peux en dire plus car je n ai rien de plus à dire, personne ne m’a appelé ».  Déjà cité après le départ de Gourcuff, l’ancien entraîneur de Bensebaini et Boudebouz à Montpellier ne serait pas contre l’idée de prendre en main la sélection algérienne. Connu en Algérie pour son passage à l’USM Alger entre 2012 et 2013, le technicien âgée de 63 ans possède des affinités avec le football algérien qui font de lui le candidat un candidat crédible à la succession de Rajevac. Affaire à suivre !

Rudi Garcia, le profil de classe

Libre depuis son départ de la Roma la saison dernière, Rudi Garcia est sans doute le candidat le plus classe pour le poste. Francophone est ayant connu le plus haut niveau avec la Louve en Serie A, l’ancien entraîneur de Lille a été titillé l’intouchable Juventus de Turin dès sa première saison dans le Calcio. Ayant eu sous sa coupe Mehdi Benatia et Mohamed Salah qui l’ont séduit par leur jeu, le natif de Nemours n’aurait aucun mal à s’acclimater au football algérien et régner en maître au sein de la sélection algérienne où son charisme suffirait à calmer un vestiaire qui sait montrer les crocs. Seul bémol il n’a aucune expérience sur le continent africain.

Laurent Blanc, un choix hypothétique

Il se fait rare depuis son départ du PSG. Si bien qu’on ne connait pas ses intentions. S’il n’a pas trouvé preneur depuis son limogeage “luxueux” du club francilien, Laurent Blanc pourrait éventuellement être une piste à creuser pour Raouraoua. Francophone et dont l’épouse est, dit-on, algérienne, le Président dispose d’une solide expérience sur la scène internationale. Néanmoins, lorsque l’on parle de Laurent Blanc, on ne peut s’empêcher de penser à l’affaire des quotas qui avait explosé alors qu’il était en poste à la tête de l’équipe de France. Rappelons également que sous son ère, aucun joueur d’origine Nord-africaine n’a rejoint le Paris Saint-Germain…

Djamel Belmadi, l’option algérienne

Un jour ou l’autre Djamel Belmadi sera l’entraineur des Verts. C’est quasiment une certitude tant l’ancien capitaine des Verts a gardé une bonne image au sein de la famille du football algérien et que le poste mérite bien de lui revenir un jour ou l’autre. Ayant acquis suffisamment d’expérience dans le management depuis ses débuts au Qatar, Belmadi a assez de charisme pour diriger la bande à Feghouli dont il était l’idole de jeunesse. Un choix “nationaliste” et qui répond à l’urgence de la situation que pourrait prendre Raouraoua mais qui obligerait Belmadi à consentir de gros efforts financiers pour lâcher son poste au Qatar.

Marc Wilmots, un ex-favori de Raouraoua

Annoncé avec insistance lors de son départ de la sélection belge à la suite de l’Euro 2016, Marc Wilmots n’est finalement jamais venu en Algérie. Un rendez-vous manqué entre l’ancien driver des Diables Rouges et les Verts qui prend des allures de deuxième chance avec le départ de Rajevac. S’il a emmené la Belgique et sa génération dorée au Mondial 2014 et à la Coupe d’Europe 2016, Wilmots aura néanmoins été décrié sur la fin et ce jusqu’à son départ. Également courtisé par Bordeaux, l’ancien joueur de Schalke est toujours sur le marché et pourrait enfin découvrir l’Algérie et… sa génération en or.

Marcello Lippi, le rêve absolu

Il fait partie de ces entraîneurs qui n’ont plus rien à prouver. En club comme en sélection, là où Lippi est passé Lippi a gagné. Vainqueur de la Coupe du Monde 2006, l’ancien sélectionneur de la Squadra Azzura aurait également pu succéder à Gourcuff lors de son départ en avril. Malgré le fait qu’il ne soit pas francophone, il pourrait néanmoins bénéficier de l’appui de cadres comme Ghoulam ou Taïder, qui eux parlent l’italien. Si Raouraoua parvenait à faire venir l’ancien entraîneur de Zidane à la Juventus, il réaliserait sûrement le plus gros coup jamais réalisé en Afrique !

Nassim Habili, La Gazette du Fennec

 

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