On l’a déjà relevé dans ce même espace. Le parcours de l’équipe national A dans la CAN-2019 et celui des A’ en Coupe Arabe FIFA 2021 présentent nombreuses similitudes. La plus remarquable reste cette faculté à toujours marquer en premier.
Tout au long du tournoi qatari, les camarades de Youcef Belaïli ont dicté leur loi. Ce qui leur a permis de contrôler les rencontres et garder en main leur destin est certainement cette faculté à toujours avoir ce but d’avance et une marge de manœuvre.
À aucun moment, les Fennecs n’ont été en ballotage défavorable en 6 rencontres jouées. L’adversaire a toujours couru derrière le score. Lors de la première rencontre, l’EN A’ n’a pas fait dans le détail en surclassant le Soudan (4-0) et dominant le Liban en toute aisance (0-2). Par la suite, les protégés de Madjid Bougherra ont mené contre l’Egypte avant de se faire rejoindre au score et se quitter dos à dos (1-1).
Une longueur d’avance en toutes circonstances
L’approche des rencontres était la même lors de la phase à élimination directe. Lors de l’affrontement avec le Maroc, l’Algérie a mené par deux fois (2-2 au terme des prolongations) avant de passer grâce à la séance des tirs au but. Arrive alors le tour du Qatar qui a vu les Dz prendre les devants. Malgré son égalisation, Al-Annabi n’a pas pu empêcher Yacine Brahimi & cie de repasser devant (1-2) et se qualifier en finale.
Pour l’explication ultime Tunisie – Algérie, la recette n’a pas changé. Même si El-Khadra a mis du temps pour décanter la situation, c’est elle qui a frappé en première grâce à la réalisation géniale de Sayoud avant de breaker dans les ultimes secondes (0-2). En gros, que ce soit les Verts de Belmadi ou ceux de Bougherra, ils n’aiment pas être dans la réaction et subir le déroulé de la rencontre. C’est connu, ceux qui agissent font toujours parler d’eux. Et cette mentalité a mené à deux sacres merveilleux. Et c’est naturellement que les Algériens ont terminé avec la meilleure attaque (13 pions) parmi les 16 concurrents dans cette compétition.