Après avoir dépossédé la Guinée du statut de pays hôte, il y aura réattribution de l’organisation de la CAN-2025. En effet, la Confédération africaine de football (CAF) rendra sa décision le 10 février prochain. Six dossiers, envoyés par sept pays dont l’Algérie et le Maroc, seraient traités par l’instance. La Coupe du Monde 2022 pourrait influencer directement sur la décision finale de la structure footballistique. Et on vous dit pourquoi.
Le parcours, déjà historique des Lions de l’Atlas, en CDM 2022 ne peut que faire basculer leur pays dans une nouvelle dimension. Notamment sur le plan footballistique. La sélection marocaine est la première en Afrique à atteindre le dernier carré de l’épreuve planétaire après avoir évincé le Portugal en quarts. Un exploit jamais réalisé jusque-là.
Actuellement, c’est la vitrine parfaite du foot africain
Ainsi, cela ne peut que lui offrir une place dans le gotha mondial et la promouvoir -encore plus- au niveau continental. Dès lors, le coup de projecteur que suscite la nation voisine inciterait la CAF à lui confier la prochaine CAN. En plus des infrastructures et l’influence de Fouzi Lekjaâ, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) au sein de la CAF, le Maroc devient désormais une vitrine premium pour le foot africain.
Par conséquent, organiser la CAN-2025 devient presque une légitimité. La CAF risque grandement de confier le statut de hôte aux voisins. Et ce en dépit du fait que Patrice Motsepe, patron de l’organe confédéral, ait laissé croire que l’Algérie a des chances conséquentes pour être la capitale de la balle ronde du continent pour l’opus-2025. De son côté, la Fédération algérienne de football (FAF) et son homme fort Djahid Zefizef ont montré de l’optimisme pour voir sa postulation aboutir. Problème: c’était avant que les protégés de Walid Regragui écrivent l’histoire au Qatar. Cela a probablement tout changé pour les chances algériennes de remporter ce concours.