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Abdelhak Benchikha : “Je n’aurais pas eu droit au même traitement si j’étais un coach étranger”

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Abdelhak Benchikha
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Vendredi dernier, Abdelhak Benchikha avait annoncé son départ du poste de coach de la JS Kabylie. Quelques jours après avoir quitté son poste à l’issue de la victoire en Coupe d’Algérie face à l’ES Guelma (2-0), Benchikha est revenu sur les raisons de son départ, tout en apportant plus de précisions sur cet événement qui a secoué le football algérien, au cours d’un entretien avec le média Compétition.

« C’est une accumulation de faits hostiles à mon égard. J’ai toujours accepté les critiques mais de là à attenter à mon honneur et ma dignité, ça je l’accepterai jamais. Ce qui s’est passé à Guelma était la goutte qui a fait déborder le vase. On ne m’a pas seulement insulté, mais on m’a craché dessus de surcroît. […] Ils me méprisent et je ne comprends pas pourquoi. Une chose est sûre, je n’aurais certainement pas eu droit au même traitement, si j’avais été un entraineur étranger. » Benchikha détaille l’incident survenu à la mi-temps, lorsque des supporters ont scandé « Benchikha dégage » et l’ont insulté violemment. Un moment décisif qui l’a blessé dans son honneur.

Malgré l’hostilité de certains supporters, ses joueurs ont tenté de le faire changer d’avis. « Je les ai réunis à la fin du match pour leur annoncer la nouvelle. Ils étaient surpris et à la fois déçus. Ils ont tenté de me faire changer d’avis. En vain. » Benchikha souligne les moments forts partagés avec eux et exprime sa tristesse pour le projet avorté, soulignant qu’il était bel et bien en train de construire « quelque chose sur la durée » avec ses hommes.

Un rejet de la démission par la direction

« La direction l’a rejetée. J’ai pris un café avec Hakim Medane qui a tenté de me faire revenir sur ma décision. Il m’a clairement signifié que si je partais, l’ensemble des dirigeants feraient de même. » Touché par cette marque de confiance, Benchikha a toutefois maintenu sa décision, qu’il qualifie de « mûrement réfléchie ».

« Vous pensez que je suis le type d’entraîneur à fuir la pression ? C’est mal me connaître. J’ai tété la pression au biberon. » Le coach rejette fermement l’idée qu’il ait fui la pression, tout en évoquant son passé dans des clubs à forte pression tels que le CRB, le MCA, et le Raja.

Une décision douloureuse mais nécessaire

« J’ai été forcé à le faire, parce qu’on s’est acharnés contre moi. Rien ne pourrait satisfaire ces gens-là, même si je devais remporter la Coupe du monde. » Benchikha regrette l’hostilité de certains supporters et déplore les campagnes sur les réseaux sociaux.

« Je suis convaincu que la JSK ira loin et c’est tout le mal que je lui souhaite. » L’ancien sélectionneur de l’équipe d’Algérie conclut en remerciant les vrais supporters et dirigeants qui l’ont soutenu. Malgré les obstacles, il affirme partir avec le « sentiment du devoir accompli » et espère que l’équipe poursuivra sur la voie du succès.

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