L’ex-demi-fondiste algérien, Abderrahmane Morceli, frère aîné de la légende Noureddine dont il a été le manager, est de retour dans l’athlétisme algérien, non pas en tant que manager ou DTN, mais dans l’optique d’occuper le poste de président de la Fédération algérienne de cette discipline (FAA). Une fédération en pleine débandade et prise en otage par des incompétents depuis belle lurette.
La famille du sport algérien et de l’athlétisme national ne serait qu’honorée de revoir Abderrahmane Morceli, professeur à l’Université de Los Angeles, revenir au pays pour relancer cette discipline en compagnie de son frère Noureddine. Mais qu’est-ce qui a « motivé » la décision d’Abderrahmane Morceli de revenir pour relancer l’athlétisme national ?
C’est le président de la Fédération internationale d’athlétisme, Sébastian Coe, qui a rencontré les deux Morceli à Londres, récemment, à l’occasion de l’hommage rendu à Noureddine par le CIO. Ce dernier s’est étonné de ne pas voir l’un des deux Morceli au sein des institutions sportives, notamment l’athlétisme. Et c’est ce « geste » d’un « connaisseur des compétences » qui a motivé Abderrahmane Morceli à revenir dans la perspective de déposer sa candidature au poste de président de la FAA.
Enfin, il est très important de rappeler, au passage, qu’Abderrahmane Morceli possède un palmarès bien éloquent : il est quatrième au Mondial de 1977 dans le 1500 m (représentant de l’Afrique), médaillé à trois reprises (deux médailles de bronze et une en argent), deux titres africains, une fois champion du monde militaire.
Saïdi-Sief nommé par intérim
De plus, Abderrahmane est cinq fois champion des États-Unis en qualité d’entraîneur. Professeur à l’Université de Los Angeles, Abderrahmane Morceli compte donc bien relancer l’athlétisme national en prévision des JO de 2028 à Los Angeles. Notons qu’il avait déjà tenté un retour aux affaires en étant nommé DTN ces dernières années sans parvenir à obtenir des résultats concrets. Malade de ses dirigeants, l’athlétisme algérien vit des moments sombres au niveau de sa gestion et organisation. Réélu en novembre dernier pour un second mandat a la tête de la FAA, le président sortant Yacine Louaïl a été contraint à une démission forcée par le MJS. C’est d’ailleurs l’ancien athlète Ali Saïdi-Sief qui a été désigné président par intérim avec pour mission de préparer une Agex, afin d’élire un nouveau président pour le reste du mandat olympique 2024-2028.
FAA : Démission « inexplicable » du président Yacine Louail !
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