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Absence de Belaïli : L’argumentaire maladroit et incohérent de Benchikh

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Ali Benchikh

Sans surprise, Youcef Belaïli ne figure pas sur la liste des Verts concernés par la date FIFA de juin et les deux rencontre contre l’Ouganda et la Tunisie. Quasi-inactif depuis la dernière fenêtre internationale en raison de problèmes avec son club l’AC Ajaccio, le milieu-offensif na sauté des plans de Djamel Belmadi. Cette décision ne semble pas plaire à Ali Benchikh qui a pris partie du joueur avec des arguments et un parallèle incohérents et maladroits. Extraits.

Au moment ou personne n’a semblé étonné de la mise à l’écart de Belaïli, certains trouvent la démarche de Belmadi sans fondement. Ali Benchikh, consultant pour El-Heddaf TV, a essayé -tant bien que mal- de faire croire que l’absence du numéro 8 des Fennecs est anormale.

Analyse apeupriste 

Pour cela, il a fait un faux parallèle avec un joueur évoluant dans le compartiment défensif: Aïssa Mandi en l’occurrence. “Quelle est la raison pour ne pas convoquer Belaïli ? C’est parce qu’il n’a pas joué depuis deux mois ? Il ne s’entraîne pas ?”, a lâché l’ancien pensionnaire du MC Alger. “Est-ce que Mandi joue? Cela fait combien de temps qu’il n’est pas aligné à peu près? Plus de deux mois ? Mandi ne joue pas plus que Belaïli”, assène-t-il au présentateur de l’émission.

L’apeuprisme caractérise parfaitement cette analyse. Elle est pour le moins inadmissible de la part d’un consultant (aux heures perdues) qui a certainement débarqué au plateau sans sa fiche et sans notes. En effet, Mandi a constamment été utilisé ces dernières semaines avec Villarreal FC. Celui qui compte 77 capes avec l’EN a même débuté 10 des 11 derniers matchs de Liga avec le Sous-Marin Jaune allant au terme dans 9 d’entres elles. Il est même plus en jambes comparé au dernier regroupement.

Les chiffres sont implacables et le besoin différent

Pour sa part, Belaïli, n’a pris par qu’un seul match sur cette période. C’était le 23 avril écoulé contre le Stade Brestois 29 avec 62 minutes passées sur le terrain contre 892 minutes pour Mandi dans ce laps temps. Les chiffres donnent implacablement tort à Benchikh.

Par ailleurs, on peut relever que le besoin dans les deux secteurs ne sont pas les mêmes. Offensivement, Belmadi dispose de nombreux choix de qualité avec les Chaïbi et Benrahma pour suppléer Belaïli. En défense, les choix ne sont pas si vastes que ça. De plus, Mandi a toujours été une valeur sure pour les différents coachs passés sur le banc des Verts. Les motivations de l’avis (sournois) de Benchikh obéissent -décidément- à tout. Sauf au paramètre sportif. Parfois, le silence est d’or.

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