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FIFA : le TAS de Lausanne dernier espoir pour Ahmad, Omari et Zetchi

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Le Tribunal arbitral du sport a annoncé dans un communiqué, vendredi, qu’il examinera le 2 mars l’appel de l’ex-patron du football africain Ahmad Ahmad contre sa suspension par la FIFA, ce qui peut lui permettre de revenir dans la course pour briguer un deuxième mandat. Dans le même registre, deux candidats (Omari et Zetchi) exclus de la course au Conseil de la FIFA espèrent un “repêchage” du TAS de Lausanne.

Selon cette même source, la juridiction sportive a “mis en œuvre une procédure accélérée” et rendra sa sentence “avant le 12 mars”, jour des élections à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) prévues à Rabat. S’il est blanchi des manquements éthiques qui lui ont valu cinq ans de suspension infligés en novembre, le dirigeant malgache de 61 ans pourra donc tenter de récupérer son poste, alors que quatre candidats sont déjà en lice.

De plus, le TAS “suspend temporairement les effets” de la décision de la FIFA, permettant à l’ex-patron du football africain de mener campagne. A rappeler que le 19 novembre dernier, la commission d’éthique de l’instance avait privé pour cinq ans Ahmad Ahmad de “toute activité relative au football”, nationale ou internationale, et l’avait condamné à 200.000 francs suisses (185.000 euros) d’amende. La justice interne de la FIFA estimait qu’il “avait manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de la CAF”. L’intérim est assuré par le Congolais Constant Omari Sélémani, et la FIFA a validé quatre candidatures pour succéder à Ahmad Ahmad: le Mauritanien Ahmed Yahya, le Sud-Africain Patrice Motsepe, le Sénégalais Augustin Senghor et l’Ivoirien Jacques Anouma.

Le Congolais Constant Omari ne lâche pas la FIFA

Par ailleurs, le président intérimaire de CAF, Constant Omari, a contesté le rejet de sa candidature à un poste au sein du Conseil de la FIFA en raison «d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la FIFA». Véritable dure à cuire, le Congolais promet un “grand procès” à l’instance mondiale qui est en train de créer un véritable acte de jurisprudence sur son cas violant le principe de présomption d’innocence. «La commission est en train de faire son travail, l’essentiel est de savoir si ce travail est fait correctement et honnêtement. J’estime anormal qu’on soit en train de créer une nouvelle jurisprudence, je ne sais pas d’où elle vient», a pesté Omari qui s’estime banni par la FIFA sans même avoir été jugé ni condamné. «Il est anormal que, lorsque je pose ma candidature, la commission de gouvernance l’invalide sur la base de suspicions qu’elle transforme déjà en accusations sévères alors que l’enquête est en cours, ça pose question. De plus, le dossier est pendant auprès de la commission d’éthique, ça signifie que je bénéficie du principe universel de présomption d’innocence

Toujours en poste à la CAF où il assure l’intérim, le premier vice-président de l’instance a fait comprendre à ses détracteurs qu’il comptait aller au bout de sa démarche en faisant appel. «Je suis très serein. Je passe mon temps à réfléchir sur la meilleure riposte possible et la voie de recours possible, admissible et autorisée. Ce n’est pas ce que j’appelle une ‘distraction’ de la commission de gouvernance, qui va m’empêcher de continuer. Je vais réagir, je vous le confirme. On ne peut saper l’honorabilité de quelqu’un (…) par une simple décision, venant d’où ? Je ne sais pas… Il y a eu vice de forme dans cette décision de la commission de gouvernance», a expliqué Omari dans un entretien accordé au journaliste Alain Foka sur Youtube.

Zetchi espère un recours suspensif à Lausanne

Enfin, concernant le troisième personnage africain débouté par la FIFA, à savoir l’Algérien Kheireddine Zetchi, ce dernier prépare sa défense et compte introduire également un recours suspensif en expliquant aux juges de l’arbitrage du TAS de Lausanne que le rejet de sa candidature au Conseil de la FIFA constitue un préjudice irréparable. Si sa requête est admise, la juridiction de Lausanne pourrait statuer dans les plus brefs délais et rendre là aussi sa décision avant l’AGE de la CAF prévue le 12 mars prochain au Maroc. Il s’agit essentiellement pour le président de la FAF de sauver son honneur, car sur le terrain les carottes semblent bien cuites pour le candidat algérien. Comble de son malheur, le patron du football algérien espère une clémence du même tribunal qui jugera les dossiers de ces actuels dirigeants jugés “corrompus” de la CAF.

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