Cela peut paraître contradictoire. On devrait même se poser la question de “qui décide de quoi à la Fédération algérienne de football ?”. D’un côté, il y a le président Charaf-Eddine Amara assure que la plainte de l’instance conteste l’arbitrage vicieux de Bakary Gassama. De l’autre, on a la dernière information émanant de l’instance laissant croire qu’il y a des chances pour que la rencontre face au Cameroun soit rejouée. En effet, le communiqué publié sur le site de la structure fédérale annonce même le traitement du dossier au 21 avril prochain par la FIFA. Toutefois, pour le patron, il n’y a rien à espérer de cette démarche.
Amara est pour le moins catégorique: le recours de son instance auprès de la FIFA ne pourrait en aucun cas offrir un “rematch” contre les Camerounais. Ainsi, le successeur de Kheireddine Zetchi a fait une déclaration quelque peu “étrange”. Néanmoins, elle donne des indications sur le sort attendu pour le plainte de la FAF.
Il ne veut pas donner de faux espoirs au peuple
« Au risque de me répéter, je préfère être sincère. Notre plainte porte sur des décisions arbitrales qui ont eu une incidence directe sur le résultat de la rencontre. On ne veut pas donner de faux espoirs au peuple algérien », prévient celui qui est démissionnaire du poste de patron du foot Dz.
En outre, il a tenu à rappeler que « le football algérien ne dépend pas uniquement du seul résultat d’une rencontre. On a besoin de revoir tout le système ». En d’autres termes, il faudra tourner la page de cet Algérie – Cameroun qui n’a pas connu l’épilogue rêvé par tous les Algériens avec la qualification en Coupe du Monde 2022 au Qatar.