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Algérie : En vrai, c’est la CAF qui perd un allié

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Tebboune Motsepe

Djahid Zefizef, président de la Fédération algérienne de football (FAF), n’a pas pu avoir les voix et le soutien nécessaires à la Confédération africaine de football (CAF) pour siéger à son Comité exécutif (ComEx). Cette “désolidarisation”, bien que prévisible, est regrettable. Surtout que, ces derniers temps, l’Algérie n’a pas lésiné sur les efforts pour donner une poussée qualitative aux compétitions continentales. En tournant le dos à l’Algérie et ne lui permettant même pas d’avoir une place au sein de son ComEx, la CAF perd clairement un allié important pour les années à venir.

Dans l’histoire, l’Algérie a ouvert grands ses bras pour tout le continent. Elle a mis à l’exploitation de nouveaux stades et des infrastructures de haut standing pour faire basculer le CHAN, pourtant compétition de seconde catégorie et au pronostic vital mal-engagé, dans une nouvelle dimension.

L’ingratitude, on en parle ?

En retour, on n’a eu que le mépris et un sentiment de rejet lorsqu’on a vu le verdict du vote pour le poste du représentant de l’Afrique du Nord au ComEx de la CAF. Le résultat du suffrage est implacable et démontre, sans détour, le manque de reconnaissance des décideurs au sein de la structure confédérale.

Djahid Zefizef n’a pas eu assez de support pour, ne serait-ce que, venir titiller Abdelhakim Al-Shalmani, président de la Fédération libyenne de football (LFF), dont le pays n’a rien fait ces derniers temps qui puisse lui valoir ce retour d’appareil pour faire un nouveau mandat. L’autre paradoxe est que des pays, à l’instar du Maroc, ont tourné le dos à l’Afrique en mettant en péril le déroulement d’une CAN et, malgré cet impair, ils ont des membres influents, on parle bien évidemment de Fouzi Lekjaâ, qui font la pluie et le beau temps à la CAF.

On est clairement dans une forme d’ingratitude manifeste qui risque de détériorer significativement les rapports entre l’instance footballistique phare du continent et l’Etat algérien qui lui a mis à disposition de gros moyens pour faire fonctionner ses plans. D’ailleurs, même Abdelmadjid Tebboune, président de la République, a reçu Patrice Motsepe, qui avait même bénéficié d’un jet de la présidence pour ses déplacements à l’intérieur lors du CHAN-2022, lui assurant le soutien indéfectible de notre pays au sport roi africain.

Désormais, ça doit être du donnant-donnant 

Ainsi, on peut légitimement estimer qu’on a donné trop d’importance à des gens qui se croient tout permis. Au point de ringardiser le rôle de l’Algérie en ne lui accordant aucune fonction exécutive au sein de son organigramme. Ceci est tout simplement intolérable. De plus, on peut d’ores et déjà penser qu’on n’a pas de réelles chances pour voir l’organisation de la CAN-2025 nous être attribuée.

Néanmoins, il faut savoir que viendra un jour où la CAF aura besoin de trouver des terres d’accueil à ses compétitions. Surtout que l’assise infrastructurelle dans cette zone connaît un net recul et que notre nation est en train de se doter de stades d’envergures et aux normes modernes. A ce moment-là, les rapports de forces pourraient changer et il faudra savoir placer les pions. Concrètement, au milieu de cette bataille pour les postes, c’est l’organe géré par Motsepe qui reste le véritable perdant.

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