La prestation de l’équipe nationale contre la Somalie hier en ouverture des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 était passable même si, au bout, il y avait l’essentiel: La victoire (3-1) et les trois points. Sur la pelouse difficilement praticable du Nelson Mandela, les Verts ont déjoué par moments. L’aire de jeu, dans un piteux état, était pour quelque chose dans les dysfonctionnements dans la production. On est là face à problème beaucoup trop récurrent. Au point de nourrir l’hypothèse du sabotage.
Le sélectionneur Djamel Bemadi a paru sensiblement désabusé. En effet, ce dernier a poussé un énième coup de gueule à ce sujet. On a cru que la réception des nouveaux stades et le fait que certains fut retapés allaient définitivement régler le problème. Mais il n’en fut malheureusement rien.
Désavantagés
Le constat, lors de la conférence d’après-match, de Belmadi est on ne peut plus vrai. Et, après avoir maîtrisé ses nerfs à l’occasion du face-à-face avec les journaliste dimanche dernier, le coach de l’EN n’a pas pas ne s’est pas retenu d’afficher son désappointement.
« Tout ce qu’on demande c’est d’avoir une pelouse! C’est quand même exceptionnel là! Mais apparemment c’est trop demander », a-t-il lâché. Le driver des Fennecs ajoutera que « la qualité du terrain est catastrophique. Il faut se mettre à la place des joueurs. Il faut aller sur la pelouse. Je suis fatigué. On a un football particulier, il est fait de passes courtes dans les intervalles, comment on peut le faire sur ce terrain ? Jouer à domicile va devenir un inconvénient ».
Sans outil de travail
Jeudi, l’EN disputait son second match, après celui contre le Niger (succès poussif 2-1) en mars écoulé, dans l’enceinte de Baraki. L’antre était plein à craquer avec quelques 40.000 personnes venues voir un spectacle gâché par le gazon du rafistolé et plein de défauts à plusieurs niveaux sauf pour ceux qui veulent promouvoir l’incompétence et soutenir les médiocres.
Belmadi admet qu’« on a une magnifique enceinte, les supporters mais on a pas l’essentiel : la pelouse. On ne s’entraîne même pas la veille du match pour prendre nos repères » non sans insister sur l’impératif de aux camarades d’Islam Slimani un véritable outil de travail: « Donnez nous une bonne pelouse. Un terrain n’est pas une excuse. C’est une réalité. Jouer à domicile n’est plus un avantage », lance-t-il. Comment sera le terrain en mars prochain pour les éliminatoires de la CAN-2025 au Maroc ? Cela reste à voir.
