Le succès (1-3) de l’Algérie au Botswana, dans le cadre de la 5e journée des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026, n’a pas été facile et a tardé à se dessiner. Avec de nombreuses défections, dont une au cours du match (Atal), Vladimir Petkovic a aligné un onze qu’il a dû modifier par la suite. Notamment pour ce qui est des positionnements de ses joueurs. Son coaching a fait la différence.
Beaucoup l’ont remarqué. Pendant une grande partie de la première période, l’animation offensive des Verts manquait de profondeur. Amoura était excentré sur la gauche et sa vitesse et la prise des espaces n’ont pas été exploitées d’une manière optimale.
Verticalité et transitions rapides
Mais tout a fini par changer en seconde mi-temps lorsque Petkovic a décidé de replacer Amoura un peu plus dans l’axe tout en demandant à Gouiri, buteur lors du premier acte, d’exploiter le couloir gauche pour laisser Amoura prendre la profondeur. Résultat des courses : 7 minutes après la pause, Amoura faisait le break sur un service impeccable de Gouiri.
Avec Amoura, le jeu était devenu plus vertical face à un bloc botswanais placé assez haut. D’ailleurs, Youcef Belaïli, entré en cours du jeu, a remarqué cela. Le revenant en sélection n’a pas manqué d’envoyer, après une transition rapide de Yassine Benzia, un ballon en cloche pour Amoura qui a pris la défense adverse de vitesse pour partir ajouter le 3e but.
Quelques minutes plus tard, le pensionnaire du VfL Wolfsburg était même proche du triplé en partant – une nouvelle fois – dans le dos des défenseurs. Le jeu direct est compatible avec le profil d’Amoura qui prend constamment la profondeur. Cela n’a pas échappé à Vladimir Petkovic et son staff qui ont su tirer profit de cet avantage. Une lucidité à saluer et qui permet à l’Algérie de reprendre la tête du classement.