Le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie devraient organiser conjointement le CHAN 2024. Pour l’instant, il n’y a aucune date définitive pour la tenue de la 8e édition. Ceci est dû -en grande partie- aux incertitudes autour de la disponibilité des infrastructures nécessaires pour le tournoi. Selon les dernières informations, la Confédération africaine de football (CAF) se trouverait dans l’embarras pour assurer la tenue de la compétition. Et l’instance pourrait se tourner vers l’Algérie pour sauver le CHAN.
Il y a un an et demi, notre pays avait remarquablement abrité le CHAN 2022. La qualité de l’organisation, permise par la restauration de certaines enceintes comme le stade Chahid Hamlaoui (Constantine) et celui du 19 mai 1956 (Annaba) mais aussi le lancement des enceintes de Nelson Mandela de Baraki (Alger) et Miloud Hadefi (Oran), avait tout pour permettre à l’Algérie de candidater pour être hôte de la CAN 2025.
La duperie de Motsepe, on n’oublie pas
Sauf que les dés étaient déjà pipés en faveur du Maroc. Ce dernier avait tout ficelé malgré son inoubliable volte-face quand la séquence de 2015 devait se dérouler sur ses terres. A l’époque, les Marocains avaient renoncé à accueillir l’Afrique en avançant le prétexte Ebola. Dans une logique des choses, ce faux bond ne devait pas valoir la confiance de la structure confédérale. Mais l’influence de Fouzi Lekjaâ et ses relais aura été déterminante pour passer l’éponge sur cette lâcheté. Mieux, le président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) fait même la pluie et le beau temps de la balle ronde du continent.
Ce lobbying se passe avec la complicité des membres du Comité Exécutif “cafien”. Entretemps, l’Algérie n’a eu droit qu’a des caresses dans le sens du poil et la flatterie de Patrice Motsepe qui a voulu faire croire que notre pays partait à chances égales avec les voisins pour ce qui est de l’attribution de l’organisation de la CAN 2025.
Pas une roue de secours !
Mais les autorités algériennes ont anticipé ce camouflet en décidant de retirer leurs postulation pour 2025 et 2027. Depuis, il y a une cassure qui sera difficile à colmater avec la CAF. Voir la Fédération algérienne de football (FAF) accéder à une sollicitation de l’organe panafricain pour être une “roue de secours” n’est pas envisageable. Surtout pour un tournoi de seconde catégorie.
Aujourd’hui, on dispose de stades haut standing avec les inaugurations du bijou Ali Ammar dit “Ali La Pointe” (Douéra) et Hocine Aït-Ahmed (Tizi-Ouzou). Concrètement, on a tout le nécessaire pour s’imposer en acteur majeur pour le développement du sport roi en Afrique. C’est clairement cette dernière qui a besoin de l’Algérie et non le contraire.
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