Comme annoncé par nos soins samedi, Nabil El Kouki risquait gros après son dérapage et l’expulsion lors de la finale de la Coupe d’Algérie perdue par son équipe, le CR Belouizdad, face à l’ASO Chlef (2-1) le 22 juin dernier. Le verdict, prononcé aujourd’hui, de la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) était lourd.
Auditionné ce lundi matin, le coach tunisien du Chabab n’a pas pu justifier son attitude et ses propos devant la Commission de discipline de la LFP. Cette dernière a pensé que le comportement d’El Kouki était grave. Par conséquent, elle a décidé de le sanctionner lourdement.
“Suite à l’examen des pièces versées au dossier, et aux rapports des officiels de la rencontre, El Kouki Nabil exclu pour contestation répétée et propos grossiers” a écopé d’“un (01) mois de suspension ferme (interdiction du terrain et de vestiaires) plus 100.000 DA d’amende à compter du 22/06/2023”, peut-on lire sur le procès verbal publié par l’instance.
L’outrage mentionné sur le rapport du match
Décidément, l’arbitre de la partie, Lahlou Benbraham, n’a pas manqué de mentionner certains propos très déplacés du driver belouizdadi sur le rapport du match. Selon une source fiable, El Kouki n’a pas trouvé mieux à dire que “je m’en fous du président de la République” lorsque le referee lui avait demander d’arrêter de s’agiter sous les yeux du premier homme du pays présent pour assister à la finale au Stade Miloud Hadefi (Oran). C’est pourquoi, Benbraham a fini par lui sortir le carton rouge.
Désormais, il reste à savoir si la direction du CRB, à sa tête le Président du Conseil d’Administration Mehdi Rabhi, qui était très remonté contre El Kouki après la finale perdue, profitera de cette punition pour rompre le contrat de l’ancien chef de la barre technique de l’ES Sétif. Pour rappel, le salaire mensuel de l’entraîneur des gars de Laâquiba est de 580 millions de centimes. Protégés par un contrat en béton, il réclamerait la totalité des mensualités restantes pour la dernière année afin de s’en aller.