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Critères de sélection : Djamel Belmadi va-t-il changer de modus operandi ?

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Alors que la CAN-2023 en Côte d’Ivoire (13 janvier – 11 février prochains) approche à grands pas, il n’y a pas de réelles certitudes pour le niveau de l’équipe nationale qui se cherche depuis plus d’une année. Lors des trois prochaines dates FIFA (septembre, octobre et novembre), Djamel Belmadi aura des choix forts à faire. Et il devra prendre certains nouveaux facteurs pour le moins… délicats, en considération. Notamment le départ de son capitaine, Riyad Mahrez, dans le Golfe où il s’est officiellement engagé avec Al-Ahli Saudi SC (Arabie saoudite). Depuis un moment, cette zone géographique représente une escale à préjudice pour la carrière en sélection.

Compte tenu de ce qu’on a vu lors des deux dernières trêves internationales, on peut dire que Belmadi cherche toujours la recette optimale pour les prochaines échéances qui attendent les Fennecs. Le choix peut sembler vaste, particulièrement dans le compartiment offensif. Toutefois, dans le milieu de terrain et en défense, on ressent clairement une sorte de doute qui ronge le coach de l’EN. Aussi, il donne l’impression qu’il connaît un tiraillement entre ses principes et l’envie de tenter de nouvelles choses.

Le Golfe c’est habituellement fâcheux 

Pour l’illustration, on va citer le cas Victor Lekhal qui a annoncé -en juin écoulé- sa signature à Umm Salal (Qatar) dans la foulée de son retour chez les Verts après une longue absence. Ce choix n’a pas franchement plu à Belmadi qui a noté que «Le transfert de Lekhal ? J’aurais préféré qu’il reste au Havre. La liste est sortie avant sa signature ». L’aurait-il pris s’il avait acté son transfert avant la communication de la liste ? On est plutôt enclins à dire “non”.

Évoluer dans les championnats de la péninsule arabe n’est pas la meilleure des idées. On peut constater cela avec Amir Sayoud. Bien que brillant avec Al-Taï SC (Arabie saoudite), il n’a jamais eu droit à une sollicitation pour les “A”. Seuls certains cadres font entorse à la règles comme Baghdad Bounedjah (Al-Sadd SC) qui a fini par faire son retour après avoir été laissé à quai pour une période non négligeable. Il y a encore Raïs M’Bolhi, longtemps en sursis lorsqu’il était à El-Ettifaq (D1 saoudienne), avant de tomber de l’échiquier.

Mahrez pourrait fausser la donne

D’ailleurs, on peut noter que même Abdelkader Bedrane, installé pendant un moment dans l’axe défensif d’El-Khadra lorsqu’il évoluait à l’ES Tunis, s’est retrouvé en dehors des plans depuis qu’il a rejoint Damac et le championnat saoudien. Justement, c’est en Saudi Pro League (SPL) que Riyad Mahrez va évoluer à compter de la saison 2023-2024 avec Al-Ahli SC.

Certes, la donne va changer parce qu’on s’attend à ce que le SPL devienne plus compétitive avec les arrivées massives de recrues “européennes” qualitatives. Néanmoins, on ne sait pas ce que cela donnera sur terrain. Est-ce que cela va changer le statut du “numéro 7” avec l’Algérie ou ce rebondissement va tout bonnement redistribuer les cartes ?

La tendance, on la connaîtra dès le rassemblement de septembre et -surtout- celui d’octobre quand les compétitions seront véritablement lancées. Voir Belmadi se baser, comme ce fut le cas avant la CAN-2019, plus sur l’aspect intrinsèque et la forme du moment n’est pas à exclure. Ainsi, il ne lèserait personne. Tout autre mode opératoire contradictoire serait comme un traitement de faveur. La concurrence sera faussée avec une exigence qui risque d’être biaisée. Dès lors, il faudra faire attention aux critères de sélection et les messages qu’ils pourraient renvoyer. Le chef de la barre technique de l’Algérie n’est clairement pas dans une posture confortable.

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