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Absence de M’Bolhi : Le reflet d’une certaine versatilité chez Belmadi

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Mbolhi avant

Raïs M’Bolhi (bientôt 37 ans) ne sera pas de la partie face au Niger pour les 3e et 4e journées des éliminatoires de la CAN-2023. Djamel Belmadi a décidé de se passer de lui. Une démarche pour le moins “surprenante” sachant qu’il a toujours vanté son importance pour l’équipe en dépit de ses récents choix de carrière. Rien qu’en septembre et novembre derniers, le sélectionneur donnait l’impression que le keeper était quasi-intouchable. Mais, pour la date FIFA de mars, il a tout simplement décidé de ne pas le retenir. Ce revirement montre à quel point le coach d’El-Khadra peut, par moments, être versatile et incohérent dans ses choix.

Mais il faut dire que M’Bolhi était sur la sellette depuis l’été dernier quand il avait décidé de jouer en seconde division de l’Arabie saoudite, à  Al-Qadsiah FC précisément. « Nous sommes tous tristes qu’un joueur comme M’Bolhi joue en D2 saoudienne. Ce n’est pas son niveau. L’an passé, il a fait une erreur dans l’évaluation de sa situation. Il aurait pu rester en D1 et il s’en veut. Je lui en veux », reconnaissait Belmadi.

L’amour ne suffit plus…

Cependant, il y a eu cette relation filiale et de longue date entre le dernier rempart et les Verts qui lui conférait un certain traitement de faveur. « M’Bolhi a un tel amour pour l’EN. Il a 34 ans (NDLR: il en a 36 en vérité), ce n’est pas si vieux pour un gardien. En plus, il a toujours envie de représenter la sélection avec passion et force, pour tout ce qu’il a fait. Et je ne parle pas de 2014 mais de ce qu’il avait montré récemment. Comme contre la Tanzanie en juin », notait, en septembre, le chef de la barre technique Dz lorsqu’il a été questionné sur l’absence, qui était un petit événement bien que prévisible, de Raïs.

Pour la date FIFA qui a suivi (novembre), il était de retour et a montré de belles choses. Notamment face à la Suède à Malmö malgré la défaite (2-0). Ce comeback était provisoire puisque, comme nous l’annoncions récemment, l’idée de se passer de nouveau de lui a fait son chemin vers la tête de Belmadi. Ce dernier ne l’a finalement pas mis dans la liste de mars.

Une décision forte et logique mais…

Étonnamment, aucune question n’a été posée sur ce qu’on peut considéré comme un petit événement compte tenu du statut de l’homme au 96 capes avec l’EN. Ainsi, la barre des 100 sélections s’éloigne. Surtout si Anthony Mandréa, qui prend (provisoirement ou définitivement?) le numéro 1 dans la cage, montre les garanties nécessaires pour durer au poste.

Finalement, les choses peuvent “changer du jour au lendemain” contrairement à ce que laissait croire l’ancien driver d’Al-Duhail SC. Le successeur de Rabah Madjer sur le banc algérien a “sacrifié” un presque centenaire en nombre de sélections et un élément qu’on pensait indéboulonnable pour avertir le groupe. Est-ce une bonne idée ? L’avenir nous le dira. Mais, le constat est là, Belmadi dit parfois des choses et fait leur contraire.

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