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FAF/Bernaoui – Raouraoua – Sadi : Agitations à verses

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C’est un secret de polichinelle, Kheireddine Zetchi était sans immunité véritable lorsque ses “investisseurs” au poste de président de la Fédération algérienne de football (FAF) abdiquaient face à la fronde populaire survenue en février 2019 en Algérie. Dans la foulée, il y a eu des agitations pour tenter de l’évincer de son fauteuil. Salim Raouf Bernaoui, désigné ministre de la jeunesse et des sports (MJS) lors de la période de transition dans le pays, a déterré cet épisode et fait des “révélations”. S’en est suivie une réaction de Mohamed Raouraoua, accusé d’être derrière ces agitations, et son clan. Le trône de la FAF, qu’occupe Djahid Zefizef aujourd’hui, fait toujours l’objet des convoitises. 

Alors que l’équipe nationale essaie de retrouver un peu de sérénité en vue de la CAN-2023 en Côte d’Ivoire, une nouvelle brume prend forme par-dessus le siège de la FAF à Dely Brahim. Des bruits de couloirs indiquent que Zefizef se retrouve dans une posture fragile. Les Autorités pensent qu’il n’a pas apporté le plus escompté après sa désignation. Notamment pour ce qui est du poids au sein de la Confédération africaine de football (CAF). Et ce au moment où l’Algérie espère obtenir l’organisation de la CAN-2025.

Sadi ne lâche pas le steak

Au milieu de ces doutes, Walid Sadi, a déclaré, à El Bilad TV, qu’il compte « se représenter pour la prochaine élection de la FAF même si on s’était retiré de la dernière ». Cette postulation sera avec « une équipe fédérale qu’il a déjà concoctée ». Ainsi, l’ex-manager général de l’EN durant le dernier mandat de Mohamed Raouraoua a balancé son intention de candidature. Sa démarche a tout de prématurée alors que la fin du mandat de Zefizef sera dans deux ans.

De plus, Sadi assure n’avoir « aucun problème avec Belmadi ». Une manière de démentir Bernaoui en plus de s’assurer la bénédiction du coach des Fennecs sachant qu’il avait même été consulté par les Autorités du pays avant les dernières élections. On peut même affirmer que le coach d’El-Khadra n’a pas voulu collaborer avec Raouraoua et Sadi.

Par ailleurs, ce qui a relancé Sadi était la sortie polémique de Bernaoui, ministre temporaire de la Jeunesse et des Sports (avril 2019 à janvier 2020). Ce dernier a indiqué, dans une émission sur Echourouk TV, que Mohamed Raouraoua, ancien patron de la FAF, faisait le forcing pour « le limogeage de l’ancien président de la FAF, Kheiredine Zetchi et Djamel Belmadi ». Cela s’était passé quatre mois avant la CAN-2019 que les camarades de Riyad Mahrez avaient fini par décrocher en Egypte.

Timing maladroit et prémédité ?

Dans le détail, Bernaoui, révèle que c’est Mustapha Berraf, président du Comité Olympique algérien (COA) durant cette période, qui était le relais pour faire passer cette requête. « Ce n’était pas Berraf qui m’avait demandé de mettre fin aux fonctions de Zetchi et Belmadi, mais il était intermédiaire. Je l’avais reçu dans mon bureau et il était chargé par Mohamed Raouraoua pour me le demander. Je l’avais pris comme conseil ».

Face à ces accusations, sans preuves formelles (il faut l’admettre), Raouraoua a assuré que « les propos de Bernaoui sont des mensonges. Je ne lui ai jamais parlé de Djamel Belmadi. Je pense qu’il veut avoir un rôle au sein de la fédération car ses propos ne sont pas dignes d’un ancien ministre ». Éructations ou pas, l’essentiel est ailleurs avec une interrogation légitime : à qui profitent ce “flashback” et -surtout- quel intérêt derrière ces tergiversions ? Rien n’est anodin. C’est peut-être un micmac pour pousser Zefizef vers la sortie.

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